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D'abord ne pas se perdre, d'abord se reconnaître... Nous avons erré longtemps dans la multitude, l'anonymat Dans l'effroyable course du temps, nous avons eu parfois très peur ! Il faut dire que la route fut semée d'embûches, et le doute puissant Il faut dire que nous n'étions pas préparés pour une telle embuscade... Mais des voix se dressent, des appels s'amplifient, des visages s'ouvrent Il est temps de battre chamade De renouer avec la terre arable du chemin Il n'est jamais trop tard : tu es vie, tu es vent, tu es vie-vent ! Tu es un homme bien vivant Et l'aube perce sous tes voilures Tu es là, baigné d'une force Ressurgissant sous ta blessure ; vivant ! Tu es un amoureux transi De tout de rien, de l'air du temps Une simple brindille qui craque Et te voilà riche et puissant ; vivant ! C'est une muse solitaire Qui a retourné le miroir Elle guettait près de sa fontaine Tu passais presque sans la voir Et ce fut comme un rendez-vous Fixé depuis la nuit des temps Avec toi-même, avec ce fou Qui ose vivre impunément ; vivant ! Mais le chemin se faisait creux Ardu et suant la pénombre Il était temps, passe le gué Signe ta chance, refais le monde ; vivant ! Tu as de la force à revendre Mais tu n'en feras pas commerce Cette pluie d'étoiles est un cadeau Pour tous les marcheurs qui restent vivants ! Et cette muse solitaire Qui n'en finit pas d'être femme Comme un point d'eau dans le désert Elle t'a rafraîchi la mémoire Elle attend d'autres pèlerins Qui, comme toi, ont tout perdu Laisse-la près de sa fontaine Elle n'appartient qu'à son amour Vivant... Vivant... Vivant... Vivant ! |
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C'est pas facile de regarder la vie dans les yeux Pas facile de se sentir heureux Quand on se lève de bon matin Aller prendre son train Fais ta valise Laisse les maisons grises et va-t'en Vole vole vole Va dans un pays où y a du soleil tout le temps Vole vole vole vers de nouveaux continents Vole vole vole, je te le répète, ici tu perds ton temps Et regarde où va le vent C'est pas facile de tout laisser tomber comme ça Surtout celle que tu tiens dans tes bras Mais celui qui n'essaie pas Ne se trompe qu'une seule fois Alors prends ton virage Tourne-moi la page Et va-t'en Vole vole vole Vole bien le temps qu'il te reste maintenant Donne-toi une bonne raison Là-bas la musique sonne sonne sonne Détonne et résonne toujours dans les radios Vole vole vole Tu verras le vent est bon T'es plus tranquille si tu vis comme un vieux et c'est bien C'est bien plus drôle de tomber amoureux D'une fille ou d'un pays Qui te rendra heureux Laisse ta vie Tourner tourner tourner rond Danse danse danse Dans les boîtes où y a du monde, où y a d'la vie Danse danse danse Quand on danse on oublie Là-bas la musique sonne sonne Détonne et résonne toujours dans les radios Danse danse danse Tu verras comme j'ai raison Va dans un pays où y a du soleil tout le temps Vole vole vole vers de nouveaux continents Je te le répète, ici tu perds ton temps Et regarde où va le vent Dans les boîtes où y a du monde, où y a d'la vie Quand on danse on oublie Là-bas la musique sonne sonne Détonne et résonne toujours dans les radios Danse danse danse Tu verras comme j'ai raison Danse, danse, danse Fais comme tu sens Danse, danse, danse Fais comme tu veux... |
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Quand mes bras sont de laine, C’est pour effacer tes peines, En réchauffant tes veines. Quand mes bras sont de lin, C’est pour ne te dire, que rien N’est jamais fini, jamais vain. Quand mes bras sont de coton, C’est pour mettre au diapason, Le senti de l’émotion. Quand mes bras sont de satin, Ce n’est que pour cacher se sein Trop réclamé par ma main Quand mes bras sont de dentelles, C’est pour te faire la plus belle La si belle, qui m’ensorcèle. Quand mes bras sont de cuir, C’est pour que tu puisses jouir De ces liens qui nous tirent. Quand mes bras sont de mousseline, C’est pour mieux te draper divine, De mes folles envies câlines. Quand mes bras sont de soie, C’est pour n’être qu’à toi, Te dire l’amour que j’ai pour toi.
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Ma plume, le papier lacère Ma grande tristesse la sert Mes turpitudes s'incèrent Au profond de mes chairs Tel un volcan, de mes flancs Bave une lave brulante Mon sang incandescent Me brule à la délitescence Des vagues de larmes de fond Voilent mon regard et défont L’image qui s’éloigne en fond Une marionnette ainsi font, font Un pantin déglingué, En vrac sur le plancher Dans le noir d’ébène Se noie dans sa peine Des vagues de souvenirs s’acharnent Dans ce pauvre corps qui se décharne Des pensées absurdes, lancinantes Mortelles le poussent dans la pente. Que faire, que dire, Il est seul, trop perdu, Peut-il encore ouïr Ces échos d’espoirs déchus
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Même si de trop loin je te suis des yeux J’aspire pour toi des moments merveilleux De ces moments sereins qui te libèrent A te faire oublier ce passé qui t’enserre Je pense à toi quand, tôt je m’éveille A ton regard bleu qui m’ensorcèle De mes bras tendres je t’enserre En chuchotant ces mots sincères Je pense à toi quand je travaille Une grande envie qui me tenaille D’être loin d’ici, d’être au plus près de toi Commençant l’histoire par il était une fois Je pense à toi quand je petit déjeune Mes rêves de toi encore résonnent Transfigurant la rondeur du petit pain Aux douces courbes de ton sein Je pense à toi quand je respire Car tu es l’oxygène qui m’inspire Si fort cette poitrine gonflant, La place à un cœur trop grand Je pense à toi quand le temps m’indiffère Imaginant les milles choses qui t’affairent Soucieux qu’elles ne soient pas trop dures Pour te laisser te réfugier dans la nature Je pense à toi devant un beau paysage Dessinant l’émotion de nos corps pas sages Donnant ces frissons qui nous électrisent Liant si fort pour ne surtout pas lâcher prise Je pense à toi quand je m’endors Donnant aux draps la chaleur de ton corps D’une main fébrile je cherche la tienne Tandis que l’autre, que ton sein retienne Est-ce que mes rêves pensent à toi De cela je ne sais absolument pas Quelque chose me dit que sans doute oui Aux vues de ce que mon corps a de raidi De si peu penser à toi est un blasphème A croire que mes sentiments ont la flemme A genoux je quémande ton pardon D’avoir le cerveau qui ne tourne pas bien rond
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Blog mis à jour le 06/07/2022 à 20:30:46
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