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Je ne m'imaginais pas Vingt ans plus tard ici bas Je ne m'imaginais pas T'écrire, assise là Dans cet endroit que tu as Réalisé pas à pas Dans cet endroit que tu as Fais fait vivre malgré cela Un caractère vainqueur Donne la réussite Un caractère vainqueur Et la bonne conduite Maman tu es toujours là ! Pourtant tu ne m'entend pas Maman tu es toujours là! Cela fait vingt ans déjà Que tu es partie là bas. Tu es partie loin de moi Que tu es partie là bas Loin, d'où on ne revient pas
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Malgré tout ce temps qui passe Les souvenirs ne s'effacent Le trois avril deux mille trois Tu es partie dans d'autres lieux les yeux tournés vers les cieux Je suis là à te regarder Je continue à avancer Dans ce chemin qui est tracé Dix neuf ans que tu n'es plus là Dix neuf ans que je suis sans toi Trois avril deux mille vingt deux Je pense bien à toi maman Je pense bien à toi souvent Oui à toi,aux si temps heureux. |
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T'en vas pas Reste encore, donne moi ce réconfort Que je sente que tu sois là Qu’il n’y a plus l’odeur de mort T'en vas pas Reste encore, je vais un peu pleurer J’ai tout fais pour oublier Mais le passé ne veut pas passer T'en vas pas Reste encore, je veux te pardonner D’avoir été obligé de me quitter Sans pouvoir te retourner T'en vas pas Fais l’effort de me sourire Comme dans mes souvenirs Pour que je réapprenne à rire T'en vas pas Je t en prie, donne moi l’oubli Pour que je puisse maman Pouvoir dire maintenant *************************
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Retournerai-je un jour sur cette colline, surplombant un village aux longs toits montagnards cerné de sentiers aux pentes assassines. Car au fond des artères, mon temps se fait tard Alors je marcherai vers cette chapelle, à l'ombre d'un arbre que nous avons blessé. Prenant à témoin de nos amours fidèles son écorce, à la pointe du couteau gravée. A présent loin du tronc et son écorçure, j'ignore s'il a effacé par sa guérison nos rires, nos baisers lancinantes blessures. Chêne, érable, j'ai même oublié son nom. Non, je n'irai point; depuis j'ai assez pleuré Je lui en veux encore de son bel ombrage qui n'a pas su longtemps notre amour protéger, malgré notre signature en son hommage. Sa propre fin,sera-t-elle d'être tronçonné? Le brutal arrachement de la tempête ? Ou la foudre des soirées chaudes de l'été ? La bûche de nos gravures sera prête. Je ne serai plus ici bas depuis longtemps, et réunis dans sa chaleur et sa fumée, nous tousserons enfin ensemble en souriant, au néant de nos traces humaines carbonisées
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je m'essouffle depuis tant de mois... j'ai donc consulté mon médeçin, qui a douté de ma bonne foi, l'auscultation ne révélant rien… a quand remontent ces symptômes ? ah docteur c'est tout un poeme. je pense à un vieux syndrome, un mal très ancien qu'on referme en soi, sans qu'on puisse le guérir. c'est comme une épine au creux du cœur qui saigne et qui me fait souffrir. un mal d'amour sourit mon docteur ? existe-t-il un médicament, pouvez vous faire quelque chose, est on malade d'un sentiment ? pour vous, point de pilules roses. on guérit de l"épine, ma foi, en humant longuement d'autres fleurs, ou bien en acceptant son trépas. c'est une si belle épine docteur, les autres fleurs n'ont pas son parfum, et aucune autre n'a sa couleur elle est vraiment aimable en tout point elle n'est croyez moi que du bonheur. c'est une jeune épine voyez vous, et mon pauvre cœur semble si vieux j'ai parfois l'impression d'être fou, de rêver encore au merveilleux vertige de l'éblouissement quand sa piqûre dans mes veines, fouettait mon âme de son printemps. oh docteur comme j'ai de la peine, que vous ne puissiez pas me guérir… il y a bien une solution, révéla l'aimable praticien. seul l'amour peut ôter son poison de l'épine, qu'il n'en reste rien. priez que son amour se fiche ailleurs. ainsi seule une cicatrice restera de l'ancienne douleur. certes docteur, mais cette douleur, une fois guérie deviendra-t-elle un manque immense, sans saveur ? car je rêve au sein de ses ailes, et sans rêves je ne suis plus rien, pour moi même et pour les autres. Hochant le chef, le vieux médeçin me dit; vous êtes un drôle d'apôtre. prenez garde aux maléfices de ces amours impossibles tirez leçon de ce sacrifice, choisissez des amours plausibles. voilà, vous ne m'y reprendrez plus, la prochaine fois ce sera payant. Et dans la froidure il disparut, inutile et bien incompétent
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Blog mis à jour le 10/12/2023 à 08:42:28
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