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Quoi d'neuf ? peur et envie dans le cerveau Mon cœur qui balance comme autrefois. Voici que nos routes se croisent à nouveau, Sur le noir bitume où je reste coi. De m'approcher tu as eu le courage. Dans le tohu bohu de mes pensées, Je suis à l'arrêt, mon corps en blocage… Gentiment tu me charries d'amitié. Au fait qui a pris de l'autre la main ? Qu'importe, ce fut magie, émotion. Prends garde malheureux! gare à demain! Elle est à cent lieues de ta dévotion. Va inviter d'illustres inconnues, Evite la tout doux, avec adresse Qu'elle ne puisse croiser ton œil ému, Et bien vite chasse ton ivresse… Chemin du retour, où il me revient Un bel été, un feu d'artifices, Sans la crainte alors, de saisir ta main, Au creux d'une obscurité complice Tu l'as retirée comme une brûlure La honte et la peur en attitude: Ta vie n'était pas une sinécure, Je t'aimais avec mansuétude. Malgré tout j'ai le souvenir doux amer Qui date de ce beau crépuscule: Des reines marguerites en parterre Eclairaient un jardin minuscule. Je n'oublierai jamais leur lumière… D'autres marguerites, que j'ai plantées En souvenir, s'élevaient altières. Mais sans l'amour étaient désenchantées Je sais que je ne reverrai jamais Leur blancheur, éteinte par la raison. Comment oublier combien je t'aimais Mon cher printemps, ma folle déraison ?
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Pour quelques emplettes, chez une vieille tante, nous t'avions confié, tu étais encore petit, et ne marchais guère: elle était contente, malgré sa jeunesse sans enfant ni mari. Un jour, nous étions tout deux, seuls en son logis. Voulant me retenir, elle m'aimait bien tu sais. "à vingt ans j'ai renoncé à prendre mari" Elle voulait sans doute crever un vieil abcès… Hélas, le temps m'était compté, le sien aussi mais j'ignorais encore, si proche son silence. Tu sais fiston, je regrette toujours aujourd'hui d'avoir fermé ma porte à sa confiance. Nous montions l'escalier de son appartement, elle s'échappait vers l'étage supérieur, te serrant dans ses bras, comme un enlèvement J'ai croisé ses yeux et ça m'a fait mal au cœur. Ce vide immense et la flamme de détresse de son œil rajeuni, sur son corps enraidi. Je t'ai glissé dans les bras pleins de jeunesse de ta mère. Je me suis approché, interdit, de cette femme aux yeux verts pleins de larmes. Aujourd'hui, j'oserai la serrer dans mes bras Mais vois-tu notre jeunesse nous désarme: j'ai dit "je sais mamie, le cœur ne vieillit pas" Elle hochait la tête, tamponnant ses larmes, et j'en témoigne, à l'automne de mes pas: nos vieux cœurs, de leurs chagrins font beau vacarme, et nos belles amours passées sont toujours là... |
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faut vraiment n'avoir rien à faire pour commettre ça… je t'aime quand même tu m'as trompé c'est oublié voici ces fleurs pour toi mon cœur mais tu veux quoi ? lui, moi chez toi… et pour la nuit, chacun son lit car vous ronflez vous le savez quant à l'amour c'est tout le jour et pour l'argent ? toujours avant! pour la maison, pas de raison, entretenez pour mériter mes hommages. le ménage et les repas à deux ça va... j'ai à faire pas mon affaire je veux du bio hein mes héros ? et les courses sans ma bourse. soyez mignons, et mes chaussons ?
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Sans surprise elle est déjà épousée… Tant de grâce légère et de dignité: Mon cœur hésite, incertain. Dans son œil on devine l'esprit sensible qui tente de devenir invisible regardant un peu plus loin. Sa main est douce, ses balancés fluides, ses pas et ses élans doux, presque languides. N'y songe pas vieux machin. Alors rêve, sois heureux de sa confiance, profite de cette sorte d'innocence qui ne te ressemble en rien. Mais voilà, elle va bien t'empêcher de dormir! Son être émouvant, sa voix tirent des soupirs à ton vieux cœur de vaurien. La rareté de ces instants de lumière, où nos âmes fourbues semblent si légères qu'on oublie les lendemains. L'attirance ne se décide pas. Noyé dans une bulle heureuse me voilà: moi si près, elle si loin Briser le charme par une inconvenance ? "Vous m'avez manqué, j'étais là en avance" Pas mal pour un clap de fin A moins qu'elle ne rie gentiment, "voyons monsieur"? Je cherche comment revoir à nouveau ses yeux pour orienter mon destin. Et pourtant je sais combien est vain ce désir qui dès son envol est condamné à mourir. Quelle folie me retient ? Je vois un gros sac de chagrin à emporter, mais ne laisserai personne le ramasser. Pourquoi? hé bé...c'est le mien
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Blog mis à jour le 23/03/2023 à 19:41:31
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