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Un jour, au moment crépusculaire Je longeais le mur de l'hôpital, En compagnie de mon meilleur ami Tall, Quand brusquement poussa un cri peu ordinaire. Agé de sept jours à peine marqués, Le pitoyable stoppa ses pleurs dès notre arrivée. Sentant que pendant longtemps, il avait bavé, Il fit grand effort pour rester bouche bée. Il était en position couchée sur le dos, Installé dans des haillons en cotonnade. Ses yeux rivés vers la lune dans sa balade, Avaient l'air de nous lancer ces mots: "Un bébé qui crie à sa naissance, Annonce sa joie de venir au monde dur. Mais un bébé qui pleure derrière le mur, Dénonce sa mère qui l'abandonne dans la souffrance". Et nos larmes coulèrent sans arrêt, Couler des yeux jusqu'aux pieds. Envahis d'une mer d'amour et de pitié, Nous doutions si c'était vraiment vrai ! Pourquoi faut-il que pleure un enfant ? Que pleure un bébé derrière le mur ? Que pleure un bambin dans les endroits impurs ? A-t-il demandé à venir au monde, le petit innocent?
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Mon amour est malade, j*ai peur pour lui, j*ai peur pour moi.- J*ai peur de n*entendre sa voix. de n*avoir ses messages, ni des textos.- J*ai peur, mais il dit de se battre tout le temps, et je le crois, car moi je suis sa camarade. son amour dans l*automne de nos vies, rencontrés par toujours.- J*ai peur , mes larmes coulent par mon visage, mais il ne doit me voir ainsi.- J*ai peur , il se battra et moi aussi.-
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La souris a peur du chat Le chat a peur du molosse Et le chien a peur du gosse Qui a peur de son papa Le papa a peur du flic Qui a peur du commissaire Lequel a peur de déplaire Aux puissances politiques Mais les hommes politiques Filent comme des caniches Devant ces messieurs les riches Qui leur allongent le fric Et ceux qui possèdent tout Ont peur que les prolétaires Un jour fichent tout par terre Et leur prennent tous leurs sous Ainsi font font font Les petits polichinelles Ainsi font font font Et le monde tourne rond Oui, mais dans l'opposition On a peur des militaires Qui tremblent pour leur carrière Devant l'administration Et là, pour bien des raisons On se méfie des barbouzes Qui ont peur de leur épouse Quand ils rentrent à la maison Oui mais l'épouse chérie Qui fait trembler son bonhomme Tombe souvent dans les pommes En voyant une souris La souris a peur du chat Le chat a peur du molosse Et le chien a peur du gosse Qui a peur de son papa Ainsi font font font Les petits polichinelles Ainsi font font font Et le monde tourne rond Ainsi font font font Y'a plus qu'à tirer l'échelle Ainsi font font font Car le pinceau tiendra bon.
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Super |
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très bel hommage... |
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Comment vous expliquer mes sentiments Comment partager ce que je ressens ? Seuls les murs entendent mes plaintes Mes larmes de rage ne sont pas feintes. La journée avait mal commencé Cette maudite voiture refusait de démarrer J’étais si pressé d’aller te retrouver Que j’en avais oublié la sécurité ! Me voilà, le coeur battant Devant cet immense bâtiment blanc Je sais que tu m’y attends Je grimpe les escaliers en courant. Horribles couloirs noirs Ou l’on croise le désespoir J’arrête ma course effrénée Juste le temps d’essuyer une larme qui venait de couler. Toc, toc, puis-je entrer ? Mais que ce passe t’il mon coeur Pourquoi es tu tout recroquevillé ? La souffrance vient à nouveau de te défigurer ! Tu ouvres enfin tes magnifiques yeux bleus Tu te souviens on en riait tous les deux Tu souris, je t’attendais depuis si longtemps Au diable ces maudits fils qui te relient à l’oxygène Je tombe dans tes bras et t’embrasse à perdre haleine. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ? Que de questions restent en suspens ? Il faut faire vite Tout est essuyé Tout est minuté Tout est aseptisé... Alors d’un élan je te raconte Toutes nos histoires du passé Pour qu’un bref instant ta souffrance soit oubliée. On vient me chercher Vous devez-vous en aller Le laisser se reposer Vous savez qu’il est fatigué ! Oui je ne vais pas tarder Mais avant laissez moi lui donner un baiser Il me chuchote j’aime ton parfum Je lui glisse mon petit flacon entre les mains Bat toi mon coeur Devant nous est le bonheur ! Je m’écroule sur le trottoir Sous le regard des passants hostiles Et j’hurle Toi la haut Tu as déjà pris ma Maman Tu m’as volé mes enfants Alors s’il te faut ma vie prends là Mais garde mon ami ici bas !
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Blog mis à jour le 26/02/2021 à 16:14:49
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