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J’allais le congédier Juste après ce dîner Mais j’hésitais encore J’étais trop omnivore L’heure n’était plus à voir Mais à prendre ou donner Et à cette heure du soir Tous trois voulions baiser Bien sûr j’aurais pu dire Avec juste un sourire Pardonnez moi jeune homme Il s’agit d’un huis clos Et pour croquer la pomme Je penche pour Lesbos. Gardez donc mes photos Pour décongestionner Par quelques vibratos Cette bosse exagérée Mon con disait pas non Devant cet étalon Un choix trop cornélien Il m’inondait les reins Faisait saillir mes seins Je voulais tout ou rien. Qu’allais-je décider Une femme dans mon lit Ou un homme et son vit Trois est un nombre entier. Alors j’ai murmuré Dans un spasme étouffé Je vous sens ombrageux Venez entre nous deux Laquelle d’entre nous Monsieur baiserez vous Laissez moi lutiner Ma tendre dulcinée Quand à vous soyez fou Mon sexe n’attend que vous. Dois-je me taire ou conter Cette folle chevauchée. Ce fut une tornade Chevauchée fantastique Aucune débandade Solide était la trique Nous fûmes mille fois comblées Honorées culbutées Il su bien pour nous deux Gardez raide l’épieu.
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| Impression : Extraordinaire
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Il faut de tout pour faire un monde Il faut des vieillards tremblotants Il faut des milliards de secondes Il faut chaque chose en son temps En mars il y a le printemps Il est un mois où l’on moissonne Il est un jour au bout de l’an L’hiver arrive après l’automne La pierre qui roule est sans mousse Béliers tondus gèlent au vent Entre les pavés l’herbe pousse Que voilà de désagréments Chaque arbre vêt son linceul blanc Le soleil se traîne tout jone C’est la neige après le beau temps L’hiver arrive après l’automne Quand on est vieux on est plus jeune On finit par perdre ses dents Après avoir mangé on jeûne Personne n’est jamais content On regrette ses jouets d’enfant On râle après le téléphone On pleure comme un caïman L’hiver arrive après l’automne Prince ! tout ça c’est le chiendent C’est encor pis si tu raisonnes La mort t’as toujours au tournant L’hiver arrive après l’automne |
| Impression : Extraordinaire
ça c'est ben vrai... :o} |
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I- C'est un petit bonheur, que j'avait ramassé, Il était tout en pleurs, sur le bord d'un fossé, Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade Si vous ne m'veuillez point je vais mourir, quelle balade Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure Monsieur je vous en prie, délivrez-moi de ma turture II- J'ai pris le petit bonheur, j'l'ai mis sous mes haillons J'ai dit faut pas qu'il meurt, vien-t-en dans ma maison Alors le p'tit bonheur, a fait sa guérison Sur le bord de mon coeur, il y avait une chanson Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal furent oubliés Ma vie de désoeuvré, j'avais dégout d'la recommencer Quand il pleuvait dehors ou que mes amis m'faisaient d'la peine J'prenais mon petit bonheur et lui disais "c'est toi ma veine" III- Mon bonheur à fleuri, il a fait des bourgeons C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front Or un matin joli, que j'sifflais ce refrain Mon bonheur est parti sans me donner la main J'eus beau le suplier, le cajoler, lui faire des scènes Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur Il s'en allait toujours, la tête haute sans joie, sans haine Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure IV- J'ai bien pensé mourir, de chagrin et d'ennui J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris Enfin que je m'suis dit, il me reste la vie J'ai repris mon batôn, mes deuils, mes peines et mes guenilles Et je bats la semelle, dans les pays d'malheureux Aujourd'hui, quand je vois une fontaine ou une fille Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux. |
| Impression : Extraordinaire
Merci... en lisant ce texte j'peux entendre Félix Leclerc fredonner cette chanson magnifique :o} |
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Comme une ville qui s'allume Et que le vent vient embraser, Tout mon coeur brûle et se consume, J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser. Baiser de la bouche et des lèvres Où notre amour vient se poser, Pleins de délices et de fièvres, Ah ! j'ai soif d'un baiser ! Baiser multiplié que l'homme Ne pourra jamais épuiser, O toi, que tout mon être nomme, J'ai soif, oui d'un baiser. Fruit doux où la lèvre s'amuse, Beau fruit qui rit de s'écraser, Qu'il se donne ou qu'il se refuse, Je veux vivre pour ce baiser Baiser d'amour qui règne et sonne Au coeur battant à se briser, Qu'il se refuse ou qu'il donne Je veux mourir de ce baiser.
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| Impression : Extraordinaire
Joli :o} |
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Cheval D’écume…cheval des terres Sur la plage éclaboussant l'eau là où meurent les vagues un cheval gris les brise dans leur dernier élan. Quel affront, la mer n'acceptant pas que l'on piétine son territoire envoya ses guerriers, des chevaux faits d'écume, sur leur dos comme cavalier ils portent des vagues qui iront cette fois jusqu'à lécher les flancs du cheval gris. La guerre fut déclarée, l'une des innombrables pour gagner un brin de territoire sur le sable mouillé qui n'est ni terre parce qu'il est mouillé, ni eau puisque il est solide. Le cheval gris pivota sur ses sabots arrière puis galopa vers le fond de la plage. Mû d'un instinct guerrier inconnu de ces créatures jusque là pacifiques il bondit puis se jeta vers l'océan. Son cri n'était pas le sien, c'était un rugissement plus qu'un hennissement, on le lui avait appris "Cesses de vouloir faire ami ami avec l'eau, elle te volera tes pâturages, elle est une infidèle qui ne respecte ni la nature ni les hommes pourvoyeurs de ta pitance. Tu dois détruire l’ennemi, si tu y meure tu iras au paradis pour avoir servit ce en quoi tu crois " Cheval D'écume était lui transporté, par de grandes ailes noires couleur haine qui lui avaient été donnée "Ne vois-tu pas qu'il te nargue, il te volera le sol que tu foule. Ce sanctuaire sacré qu'est ta demeure, tu dois protéger les habitants de ce fourbe, défends cette cité de l'eau, elle est précieuse, ainsi l'a dit le livre sacré. Combats les infidèles qui veulent la fin de tout. " Poitrail contre Poitrail ils se cabrèrent, leur coups de sabots blessaient chacun de leur adversaire, comme tout guerriers entraînés qu'ils étaient ils cherchaient les flancs de leur adversaire. La queue servant a chasser les importunes mouches étaient devenu un fouet, leurs dents qui mangeaient herbe ou algues devenaient des épieu déchirant la fine peau sous le poils. Les flancs du cheval de la Terre commençaient à s'épuiser, l'eau claquait sur lui; au loin il crut distinguer des hommes ainsi que leur parole -Ce cheval est fou de se jeter dans l'eau comme ça Ils ne comprenaient pas eux, on ne leur avait pas appris la vraie voie. Lui il savait la vérité, il voyait bien le cheval d'écume l'attaquer. La voix de la vérité avait parlé, il devait détruire les infidèles. Comment ne pouvaient-ils pas voir les formidables sabots de ce cheval de la mer qui déchiraient ses flancs ? Cette crinière si grande, si longue et fournie qu'elle l'étouffait ? Et leur écume qui se mêlait. Il voulut leur montrer pour qu'ils l'aident ... L'eau est un ennemi qu'il faut éliminer. Mais quand il se retourna le cheval d'écume n'était plus, seule une grande vague qui s'apprêtait a le submerger se dressait son séant. Le cheval gris refusa l'évidence et resta là près a combattre son ennemi qui devait s'être cachés. Celui qui lui avait appris a ce battre pour le bien ne pouvait lui avoir menti, sa parole était sacré non ? Il se rappela le stupide poulain qu'il avait été, il se revoyait galopant près de l'eau, en y posant juste ses sabots, prenant garde a ne pas se noyer. L'eau était son ami, il suffisait de faire attention. Et les vagues léchaient ses sabots nullement offensées d'être brisées à leur mort sur le sable. Puis heureusement le prophète lui avait parlé, apprit que la mer était fourbe, tôt ou tard elle prendrait le p |
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Blog mis à jour le 05/02/2023 à 12:53:51
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