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Voilà le texte original, découvert ce soir au hasard d'un rangement de très vieilles choses Il date en fait de juin 1980… un essai bien maladroit... m'enfin j'étais jeune Certaines filles sont belles Un don de la nature ? Elles savent s’habiller Se faire désirer Elles ont tout pour elles Et puis il y a les autres. Dans l’anonymat Celle que l’on ne regarde pas, Celle qui est seule Elle devient un « ami » pour les gars du quartier Et pour tous c’est « lui » De son allure naturelle Elle fait un bouclier Elle cherche le mot pour plaire Elle cherche à s’affirmer Elle devance les « vannes » qui lui sont destinées Pourtant jamais elle ne fait voir Combien elle est touchée, vexée Un homme ça ne pleure pas !? Ça à sa dignité Alors elle se domine Lance une boutade Quand elle rencontre les autres, Elles sont différentes Elles parlent de mode, elle est indécise Elle n’est pas méchante, elle est simplement différente Pourtant un jour, elle a voulu changer Croyant trouver celui qui lui fallait Elle a été heureuse ? Mais elles ont bien rit Elle a su s’habiller, au comble du bonheur Elle s’est même maquillée A maigri, à sourit Heureuse ? Puis on l’a quitté Elle s’était donnée Elle aura donc appris Qu’en se donnant à l’autre On ne le retient pas Alors en quelques mois Elle est redevenue ce quelle était Elle a cherché à oublier Mais on oublie pas un premier amour « Amour » ? Oui car elle rejette le mot « profit » Elle a dût réflechir Et c’est pourquoi De son allure naturelle elle fait un bouclier En fait elle n’est pas méchante Elle est simplement différente
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Pour qui ??? Pas pour toi… pas pour vous… qui lisez cela Après tout on ne se connaît plus… on ne se connaît pas. Je t’aime… Je ne sais même pas si j’oserais encore prononcer ces mots Si je les entendrais à nouveau Pourquoi ??? Parce qu’il n’y a plus de toi… de nous Parce que tout passe… même vous.
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Le Monde… est ce que l’on en fait… J’ai mal à mon Monde… mais qui puis-je ? M’en faire tout un monde ? Alors j’reste dans mon monde… Un monde à part Un monde où le monde n’abonde pas Mon petit monde va… Ben… égoiste moi… tant qu’il tourne rond… ça m’va
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Si j'avais su ! Si j'avais su, je serais morte aussitôt née ! Qui le dira à tout venant ? Qui le dira aux jeunes filles de mon âge ? Si j'avais su ! Qu'on le dise à mon frère... Qu'on le dise à ma mère... Que bonne pour être maman, j'ai manqué de collier, Que bonne pour être maman je suis un morceau de bois sec. Si j'avais su ! Mère d'un unique enfant, Ne te moque pas de la stérilité !... Que peut-on posséder Qui mettre à l'abri du souci ?... Si j'avais su ! A quoi bon envier ce que jamais je ne possèderai ! Les mains lavées, j'ai raté le taro. Mon champ labouré était apte à l'igname, Mais j'ai manqué d'ignames-mères. Les ignames ont pourri laissant vides les billons. Heureuse en apparence Je suis malheureuse au fond ! Si j'avais su !
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Femme noire, femme africaine Ô toi ma mère, je pense à toi... Ô Dâman, ô ma mère, toi qui me portas sur le dos Toi qui m'allaitas, toi qui favorisas mes premiers pas Toi qui la première m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre Je pense à toi... Femme des champs, femme des rivières Femme du grand fleuve, ô toi ma mère Ô Dâman, ô ma mère Toi qui essuyais mes larmes, toi qui me réjouissais le coeur Toi qui patiemment supportais mes caprices Comme j'aimerais encore être près de toi, Etre enfant près de toi ! Femme simple, femme de la résignation Ô toi ma mère, je pense à toi ! Femme noire, femme africaine Ô toi ma mère, merci ; Merci pour tout ce que tu fis pour moi, Ton fils, si loin si près de toi !
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Blog mis à jour le 09/12/2023 à 12:29:27
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