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OUi c*est mon nouvelle a moi. L*homme que j*aimais a l*autre coté du monde, l*homme qui possedait mes secrets et mes espoirs, est parti de ma vie, je suis seule a nouveau.- Il m*a dit "je serai autour du monde, je ne peux pas penser a une relation fixe" Et je suis seule, de toute solitude.- Je suis seule a mourir, a crier , a pleurer.- je suis seule pour croire a l*amour, mes larmes coulent sur mes joues, pales, sans vie.- Et demain je dois recommencer, je dois sortir de mon lit, ¿avec quelles forces? quelle sera ma destinée?.- Je resterai immobile, les yeux secs, car les sanglots ont percé ma poitrine et je suis maintenant un papillon fragile qui mourra dans quelques heures.- Hélas |
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C'était le soir, le foehn soufflait encore dans ma vallée - vous savez : ce vent chaud qui exacerbe les passions, qui énerve les sensibilités, ce vent qui souffle sur les frontières suisse et italienne Le ciel était bien couvert, la pluie allait tomber, il faisait déjà un peu sombre. Quand le foehn souffle, dans ma vallée, l'air est pur, les couleurs sont éclatantes, les montagnes découpées au cutter sur le ciel : c'est magique... Il m'a dit : on va se promener au Glandon ? Nous y sommes arrivés, vers 18h30, il pleuvait, les nuages étaient accrochés aux montagnes et la nuit tombait. Nous sommes partis à pied, sur la route, emmitoufflés dans nos anoraks, main dans la main. La nuit tombait doucement et nous marchions, sur la route, au col du Glandon ! Promenade incongrue à cette heure, dans ce lieu, par ce temps !!! Nous étions seuls, bien évidemment - si ce n'est l'amour revenu qui nous enveloppait de nouveau, après les grands tourments. Promenade incongrue, moments étranges... On voudrait arrêter le temps, oublier les tourments, garder le bonheur - Nous sommes rentrés à la nuit noire, mouillés mais heureux. Moments étranges, amour tempête Ce soir je ne garderai que la tendresse....
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Ce jeudi, nous avons eu le soleil, le bleu des vitraux sur nos têtes, les murailles de pierre autour de nous, la féerie du soir pour nos yeux, la magie de la pleine lune pour nos âmes, le bol de thé chaud pour nos mains et notre soif. Nous avons eu tout le bonheur du monde ce jour-là. Nous nous sommes endormis heureux : la lune et les Dieux nous avaient souri. Epilogue : Quelques jours plus tard, j’ai fait le compte rendu à mon docteur : 20 kms de marche dans la neige, dont « quelques uns » dans le froid de la nuit. Pour une reprise « tranquille » de la marche, c’était raté ! mais Achille le tendon a tenu le coup… Et qu’a dit le docteur de ces excès ? Rien ! et il a même souri. Il avait compris : il aime la montagne, lui aussi !
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L’heure tourne, la nuit tombe vite en cette saison. Il nous faut bien revenir « sur terre » et penser au retour. Déjà le soleil se cache derrière la barrière rocheuse, en face de nous, donnant le signal du départ. 15 heures : il est temps. A l’aller, nous sommes descendus la plupart du temps et maintenant, logique oblige, il va falloir monter le chemin du retour… Un dernier regard au refuge qui retrouve sa solitude hivernale et nous reprenons nos traces en sens inverse. Revoilà nos chamois, à peu près aux mêmes endroits, ou se détachant sur la ligne de crête, toujours aussi peu affolés par notre présence… L’ombre monte vite dans le vallon de la Rocheure : eux restent au soleil sur le versant sud. La progression est aussi lente qu’à l’aller : les mêmes plaques de glace puis, une fois la piste retrouvée, les mêmes congères de neige poudreuse, en montée cette fois… L’ombre remonte le long du versant, le crépuscule s’installe et, avec lui, la magie du soleil couchant. Tout est dans l’ombre, dans le vallon. Par contre, les rochers étincellent, puis, petit à petit, deviennent rouges. Dans le ciel d’un bleu de vitrail, quelques traînées nuageuses flamboient vers l’ouest. La grande fête du soir a commencé pour nous, rien que pour nous ! Plus l’ombre remonte le long des prés et des murailles, plus les rochers brûlent, le bleu du ciel se fonce, devient pur comme le diamant, les nuées flambent de mille nuances de rouge. Un chamois se dessine sur la ligne de crête en face de nous ; où va-t-il ? communion de la nature et de l’animal aux sabots agiles… La nuit nous rattrape et nous enveloppe. Le retour est pénible : la neige poudreuse, la montée, la fatigue… ne pas regarder trop loin devant, le chemin qu’il reste à faire, ne pas regarder la montre, le temps qu’il reste à marcher… Un pas devant l’autre, dans les traces, régulièrement, sans à-coups. Revoilà la chapelle St Barthélémy : d’ici, il reste 1h½ de marche… Un pas devant l’autre… Et le tendon ? s’il lâchait ici ? loin de tout, dans la nuit ? Ne pas y penser… Allez ! on continue, un pas, un autre… Maintenant la nuit est tombée, le vent souffle faiblement mais il est glacé. Les montagnes se sont éteintes, les nuages aussi, les chamois ont disparu dans l’ombre. Nous voilà vraiment seuls, la lampe frontale éclaire nos traces. Soudain….
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Le refuge de la Femma C’était un mardi au bureau. Un mardi, encore une fois ! Il est entré, avec son sourire en coin et son regard pétillant que je connais si bien ! « Jeudi, la météo annonce grand beau temps… » Nul besoin d’en dire plus : j’avais « capté » le message… J’ai demandé mon jour de congé et nous nous sommes retrouvés, jeudi matin, au début d’une belle journée prometteuse… Nous avons remonté la vallée de la Maurienne, puis une partie de la Haute Maurienne, jusqu’à Termignon. Là, nous abandonnons la route nationale qui continue vers les stations de ski et l’Italie pour nous enfoncer dans le vallon de Bellecombe. La route serpente à flan de montagne, à l’ombre. Des plaques de neige apparaissent et l’inquiétude avec : nous avons au moins 10 kilomètres à faire encore ; pourrons-nous atteindre le parking si la neige recouvre la route ? Chacun de nous reste silencieux sur ses pensées et attentif à la route : quelques glissades, quelques dérapages, même un patinage qui nous oblige à reculer et reprendre de l’élan sur une portion de goudron pour passer en force une petite congère… Et puis la route contourne un vallon, quitte l’ubac pour continuer sur le versant au soleil : presque plus de neige, on respire ! Voilà le parking, immense, plein de vide, de soleil, de solitude, de promesse de belle journée ! Le parc de la Vanoise dans toute sa grandiose splendeur nous attend. Nous sommes seuls au monde : personne, pas un oiseau, pas un bruit, pas un humain. Nous sommes presque toujours seuls, dans nos virées… Le parking se situe à 2307 m d’altitude. A gauche, une grande barrière rocheuse ; à droite, un vallon dominé par le grand Roc Noir et un col cher à mon cœur : le col de Lanserlia ; en face de nous, la petite route qui s’enfonce dans la vallée, en direction du vallon de la Rocheure et du refuge de la Femma, but de notre promenade. Tout autour de nous, la neige recouvre à peine l’herbe rase et les cailloux. Nous avons bien fait de ne pas prendre les skis de randonnée… Il fait beau mais l’air est vif à cette altitude. 10 heures : les chaussures de montagne aux pieds, les gants aux mains, le sac sur le dos, départ vers la Femma. Le médecin m’avait dit de refaire une promenade en montagne, histoire de voir comment allait se comporter mon fichu tendon ! mais quelque chose de « tranquille », pour ne pas trop solliciter le rebelle Achille ! Donc, Il avait choisi cette destination car peu de dénivelée, itinéraire en grande partie sur une route, donc pas de risques. Cette route dessert les chalets d’alpage ; interdite à la circulation, elle est goudronnée au début, se transforme en piste forestière ensuite et s’enfonce loin dans le vallon de la Rocheure. En été, c’est un itinéraire agréable, peu accidenté et accessible aux personnes n’ayant pas un niveau sportif élevé. Mais nous ne sommes pas en été ! nous sommes fin novembre, la neige recouvre en grande partie cette route et il fait frisquet ! ! Elle forme des dunes, la neige, au hasard des tourbillons du vent ; elle est poudreuse car il fait froid ici, la nuit surtout, et marcher dedans n’est pas aisé. Imaginez que vous marchez sur la dune du Pilat ou sur le sable meuble d’une plage et vous aurez une idée de ce que cela donne… s |
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Blog mis à jour le 30/09/2023 à 23:27:00
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