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comme je dis sur mon annonce je suis devenue très moche et obèse et tout ça à cause d'affection
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Je me souviens l'année dernière je t'avais écrit un poème ... suis certaine que tu en rigoles encore de là haut hein ! ça fait trois ans ce jour .. bizarre tout ça je me demande si je pensais aussi souvent à toi quand tu etais en vie ... je ne peux toujours pas dire que tu manques ou je ne veux toujours pas le dire Bref la seule chose que je peux te dire c'est que depuis ton départ c'est un véritable bord*el dans la famille ... d'ailleurs à se demander si avec tes raleries incessantes c'etait pas toi qui soudais le tout en tout les cas rien à voir .. et on peut dire qu'il y a un avant et un après Bisous papa |
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Bonjour Je l'ai enfin peut être trouvée et j'aimerai bien qu'elle vienne ici tout d'abord en visite pour voir si nous tenons suffisamment la route ensemble et puis pour qu'elle voit aussi comment est la vie en France. Vous avez cette expérience ? Qu'est-ce qu'il faut dans un premier temps pour qu'elle puisse venir en touriste et ensuite, si ça fonctionne, que faire pour que ça se prolonge? J'ai bien l'intention de retourner là-bas périodiquement, voire même d'y travailler de temps en temps donc la question fonctionne dans les deux sens. Merci d'avance de vos réponses. Jean |
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Voici la copie d'un mail qui nous est parvenu récemment :
Citation: Il y a très longtemps que je ne viens plus sur Affection.org et en lisant la suite vous comprendrez pourquoi… Mai ou juin 2000 Je me suis inscrit sur votre site avec l’espoir de trouver une femme avec qui je pourrais vivre une histoire d’amour avec un grand « A ». J’ai modifié trois fois mon annonce à la suite des premiers contacts que j’ai eus. Je me souviens d’une dont l’accroche était : « Cherche pétroleuse… pour mettre le feu à ma vie » ou quelque chose dans ce genre. J’ai eu, successivement, sur une période de plus d’un an des correspondances plus ou moins assidues avec quatre femmes mais nous n’avons pu nous rencontrer dans la vie réelle pour des raisons d’éloignement mais aussi sans doute à cause de quelques malentendus sur nos attentes réciproques. Le dernier libellé de mon annonce était rédigé ainsi : « Je cherche une femme pour échange de tendresse, un femme intelligente et cultivée, une femme belle de corps et qui se laisse faire nuptialement, sans simagrées, refus, nympheries et coquetteries pour la même pauvre vieille affaire ! Je suis libre, autant que peut l’être un homme qui a des enfants, quatre, à accompagner vers leur autonomie. Je t’attends pour vivre une vie dans la complicité amoureuse et la simplicité. » Mardi 31 juillet 2001, 21 h 21 Une annonce très brève attire mon attention. Mu par la curiosité, j’envoie un petit mot à une femme vivant dans un pays du Maghreb en l’interrogeant sur sa propre quête. Elle m’a répondu avec beaucoup de gentillesse. De fil en aiguille une complicité s’est installée entre nous à travers des courriers quasiment quotidiens. Nous nous sommes envoyés des photos au bout de trois semaines de correspondance ; il y n’y en avait pas dans nos annonces. Comme elle était enseignante et qu’elle possédait un visa pour la France je lui ai proposé alors de venir me voir puisqu’elle était en congé scolaire. Cela lui était, sur le moment, impossible, mais elle m’a promis de venir dès qu’elle le pourrait. Et nous avons continué à échanger et à nous découvrir et ressentir, chacun de notre coté, l’envie de plus en plus pressante de nous regarder les yeux dans les yeux. Jeudi 20 décembre 2001, Aéroport de Lyon-Saint Exupéry J’attends mon invitée, à qui j’avais écrit quatre mois plus tôt : « Ainsi tu as des vacances et un visa pour la France ! Je ne résiste pas à l’envie de t’inviter à être mon hôte pour le temps que tu voudras : occasion excellente de faire connaissance en toute liberté. Il va de soi que je t’accueille comme une amie « en tout bien, tout honneur ! » Elle avait un bonnet sur la tête, genre béret basque, et un grand manteau rouge ; elle était jolie, souriante et s’est montrée tout de suite gracieuse et enjouée. J’ai su tout de suite que j’allais l’aimer… Je le lui ai dit le lendemain matin, et notre Amour est parti comme un feu d’artifice ! C’est une bien douce et curieuse sensation que celle de ressentir qu’une relation avec un autre être humain est une évidence… comme si on s’était toujours connus ! Mektoub… Venue pour deux, elle est restée trois semaines, jusqu’à l’expiration de son visa. Et nous avons repris notre correspondance, tristes d’être séparés mais forts, car convaincus que rien ne nous empêcherait de vivre ensemble cet Amour, un jour ou l’autre. De la difficulté des amours exotiques… La suite, c’est pour elle la demande d’un visa, et de mon côté les démarches pour lui faire parvenir un certificat d’hébergement. C’est là que l’on prend conscience de l’absurdité de ces barrières étatiques qui vous demandent des comptes, empêchent les êtres humains de se rencontrer en plein liberté, enfin ceux qui viennent de certains pays bien entendu… car si mon Amour avait été états-unienne, canadienne ou australienne cela ce serait fait les doigts dans le nez, si je peux me permettre l’expression ! On ne prête qu’aux riches, comme dit l’adage populaire… Juillet 2002. Elle est de retour, juste pour deux semaines, juste pour régler les problèmes administratifs du mariage. Nous avons décidé que ce serait le 20 août. Ce mariage, ce n’est pas par conviction que nous le voulons, mais juste pour nous permettre de pouvoir vivre ensemble, enfin ! Et voilà, nous nous sommes mariés le jour dit, après qu’elle soit revenue trois semaines, juste les trois semaines qui lui restaient sur son visa. Elle est repartie de nouveau dans son pays à la fin août, et nous avons repris notre correspondance, tristes d’être séparés, mais forts car nous savions que rien ne nous empêcherait de vivre ensemble cet Amour dans un proche avenir. Il s’est passé quatre mois avant qu’elle ne revienne. Jeudi 26 décembre 2002, Aéroport de Lyon-Saint Exupéry Elle est enfin de retour et nous pouvons commence à vivre notre vie de couple sans que quiconque, et surtout l’État, s’immisce dans notre histoire. Aujourd’hui… Aujourd’hui, cela va faire 7 ans, le 21 décembre, que nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre, et, aujourd’hui, nous sommes comme au premier jour amants, complices, heureux. « Bien sûr nous eûmes des orages » comme dit Jacques Brel dans la Chanson des vieux amants, mais comment vivre autrement entre un Breton un peu têtu — non, ce n’est pas un cliché ! — tout en nuances de gris bleu de sa Bretagne, et une Arabo-Kabyle, non moins obstinée, tout soleil, feu et flamme ! J’ai 56 ans et elle en a 45 et nous comptons vieillir ensemble pour le meilleur (beaucoup) et le pire (très peu) ! Un grand merci à Affection.org de nous avoir permis de nous rencontrer et beaucoup de bonheur à ceux et celles qui se cherchent en offrant sincèrement leurs cœurs enchantés. JP. 10 octobre 2008 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- PS : je vous autorise bien sûr à utiliser ce témoignage sur le site. Si vous possédez des archives, je serais heureux si vous pouviez me retrouver celle dont je parle dans ce texte (Cherche pétroleuse) car un scratch de disque dur est passé par là…
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Blog mis à jour le 27/06/2022 à 11:06:05
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