|  |
|
The Rose Some say love it is a river That drowns the tender reed. Some say love it is a razor That leaves your soul to bleed. Some say love it is a hunger An endless, aching need I say love it is a flower, And you it's only seed. It's the heart afraid of breaking That never learns to dance It's the dream afraid of waking That never takes the chance It's the one who won't be taken, Who cannot seem to give And the soul afraid of dying That never learns to live. And the night has been too lonely And the road has been too long. And you think that love is only For the lucky and the strong. Just remember in the winter Far beneath the bitter snow Lies the seed that with the sun's love, In the Spring becomes the Rose traduction : ------------ Certains disent l'amour c'est une rivière qui noie le roseau tendre Certains disent l'amour c'est un rasoir qui quitte votre âme pour saigner Certains disent l'amour c'est une faim un besoin douloureux infini Je dis l'amour c'est une fleur et vous c'est seulement la graine C'est le coeur ayant peur de la casse qui n'apprend jamais à danser C'est le rêve ayant peur du réveil qui ne prend jamais la chance C'est celui qui ne prendra pas qui ne peut pas sembler donner Et l'âme ayant peur de la mort qui n'apprend jamais à vivre Et la nuit a été solitaire Et la route a été longue Et vous pensez que l'amour est seulement Pour le chanceux et le fort Rappelez-vous juste en hiver Loin au-dessous de la neige endurcie Qui ment à la graine. Avec l'amour du soleil, La rose revient au printemps.
|
| |
|
Les gens qui voit de travers Pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents Mais, c’est une absurdité Car à la vérité Ils sont là c'est notoir' Pour accueillir quelque temps les amours débutants. Refrain Les amoureux qui s’bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics, En s' foutant pas mal du r'gard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s' bécott'nt sur les bancs public's, Bancs publics, bancs publics, En s’disant des « Je t'aim'» pathétiqu's Ont des p'tit's gueul's bien sympathiqu's. Ils se tiennent par la main Parlent du lendemain Du papier bleu d'azur Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher. Ils se voient déjà doucement Ell' cousant, lui fumant, Dans un bien-être sûr Et choisissant les prénoms de leur premier bébé. Quand les mois auront passé Quand seront apaisés Leurs beaux rêves flambants Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds Ils s'apercevront émus Qu' c'est au hasard des rues Sur un d' ces fameux bancs Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour. Quand la saint' famill' machin Croise sur son chemin Deux de ces malappris Ell' leur décoche en passant des propos venimeux N'empêch' que tout' la famille Le pèr' la mèr' la fille Le fils le saint esprit Voudraient bien de temps en temps pouvoir s'conduir’ comme eux
|
| |
|
La bicyclette Paroles: Pierre Barouh Quand on partait de bon matin Quand on partait sur les chemins A bicyclette Nous étions quelques bons copains Y avait Fernand y avait Firmin Y avait Francis et Sébastien Et puis Paulette On était tous amoureux d'elle On se sentait pousser des ailes A bicyclette Sur les petits chemins de terre On a souvent vécu l'enfer Pour ne pas mettre pied à terre Devant Paulette Faut dire qu'elle y mettait du cœur C'était la fille du facteur A bicyclette Et depuis qu'elle avait huit ans Elle avait fait en le suivant Tous les chemins environnants A bicyclette Quand on approchait la rivière On déposait dans les fougères Nos bicyclettes Puis on se roulait dans les champs Faisant naître un bouquet changeant De sauterelles, de papillons Et de rainettes Quand le soleil à l'horizon Profilait sur tous les buissons Nos silhouettes On revenait fourbus contents Le cœur un peu vague pourtant De n'être pas seul un instant Avec Paulette Prendre furtivement sa main Oublier un peu les copains La bicyclette On se disait c'est pour demain J'oserai, j'oserai demain Quand on ira sur les chemins A bicyclette... |
| |
|
I- C'est un petit bonheur, que j'avait ramassé, Il était tout en pleurs, sur le bord d'un fossé, Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade Si vous ne m'veuillez point je vais mourir, quelle balade Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure Monsieur je vous en prie, délivrez-moi de ma turture II- J'ai pris le petit bonheur, j'l'ai mis sous mes haillons J'ai dit faut pas qu'il meurt, vien-t-en dans ma maison Alors le p'tit bonheur, a fait sa guérison Sur le bord de mon coeur, il y avait une chanson Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal furent oubliés Ma vie de désoeuvré, j'avais dégout d'la recommencer Quand il pleuvait dehors ou que mes amis m'faisaient d'la peine J'prenais mon petit bonheur et lui disais "c'est toi ma veine" III- Mon bonheur à fleuri, il a fait des bourgeons C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front Or un matin joli, que j'sifflais ce refrain Mon bonheur est parti sans me donner la main J'eus beau le suplier, le cajoler, lui faire des scènes Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur Il s'en allait toujours, la tête haute sans joie, sans haine Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure IV- J'ai bien pensé mourir, de chagrin et d'ennui J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris Enfin que je m'suis dit, il me reste la vie J'ai repris mon batôn, mes deuils, mes peines et mes guenilles Et je bats la semelle, dans les pays d'malheureux Aujourd'hui, quand je vois une fontaine ou une fille Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux. |
| |
|
Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la litterature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord C'étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe C'étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boetie Sur le ventre ils se tapaient fort Les copains d'abord C'étaient pas des anges non plus L'Évangile, ils l'avaient pas lu Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors Tout's voil's dehors Jean, Pierre, Paul et compagnie C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confiteor Aux copains d'abord Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart C'est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détresse Qu'leurs bras lancaient des S.O.S. On aurait dit les sémaphores Les copains d'abord Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait a bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l'eau n'se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord
|
| |
Blog mis à jour le 30/11/2023 à 08:40:50
|  |