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’ai recommencé à écrire, et mes yeux à ouvrir J’ai aussi commencé peu à peu à comprendre Ce que j’ai trop longtemps refusé d’entendre "Dans une vie... il y a plusieurs chemins à suivre" Dans un chemin inconnu je me suis aventurée A la recherche d’un peu plus de bonheur sans doute A la fois consciente et ignorante des dangers Passionnément, j’ai quand même poursuivi cette route Puis je me suis arrêtée au milieu du parcours Soudain éblouie par les étoiles dans le ciel Et j’y ai vu parmi toutes une petite merveille Qui allait changer ma vision de l’amour |
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Le Poète a libéré de sa Mémoire Toute une Pléiade de Mots cachés. Tout au fond de son Regard Dansaient des Vagues d'Humilité. Solitaire, là, dans son Territoire Il vivait de ses longs Silences. Par les Murmures de l'Autre en Miroir Il goûtait ses Trésors en Abondance. Sa Vie, dans ses Jours de Soleil L'auréolait d'un Bonheur sans Nuages, Dès lors que sa Main prenait l'Eveil Grandissaient en Lui, Force et Courage. Dans ses Yeux mouillés d'Amertume Les Plaintes de son Ame jouaient le Langage D'une Nostalgie dévorante, et sous sa Plume Il déversait l'Encre de toute sa Rage ! Au Final de mille Feuilles noircies Il sortait de son fol Isolement. Mêlé à la Foule, se grisait de Voix, de Bruits "Volait" pour Lui, Mots et Histoires dans ce Fourmillement. Gorgé dans l'Ame de toute cette Richesse Il rentrait vers sa Tour, seul et sauvage. Il savait que sa Plume vibrerait d'Hardiesse Et se déshabillerait à nouveau sur les Pages. |
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Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger Un jour tu passes la frontière D'où viens-tu mais où vas-tu donc Demain qu'importe et qu'importe hier Le coeur change avec le chardon Tout est sans rime ni pardon Passe ton doigt là sur ta tempe Touche l'enfance de tes yeux Mieux vaut laisser basses les lampes La nuit plus longtemps nous va mieux C'est le grand jour qui se fait vieux Les arbres sont beaux en automne Mais l'enfant qu'est-il devenu Je me regarde et je m'étonne De ce voyageur inconnu De son visage et ses pieds nus Peu a peu tu te fais silence Mais pas assez vite pourtant Pour ne sentir ta dissemblance Et sur le toi-même d'antan Tomber la poussière du temps C'est long vieillir au bout du compte Le sable en fuit entre nos doigts C'est comme une eau froide qui monte C'est comme une honte qui croît Un cuir à crier qu'on corroie C'est long d'être un homme une chose C'est long de renoncer à tout Et sens-tu les métamorphoses Qui se font au-dedans de nous Lentement plier nos genoux O mer amère ô mer profonde Quelle est l'heure de tes marées Combien faut-il d'années-secondes A l'homme pour l'homme abjurer Pourquoi pourquoi ces simagrées Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger
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Quand, trompant de ma vie, la langueur obsédante, Vous passiez, dans mes nuits, de noir et blanc ornée, J'ai baisé du regard vos formes en tout charmantes, Maltraitant de mes yeux la fragile cornée..... |
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