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A partir de lundi, je vis de carottes et de bouillon A partir de lundi, je dis adieu au mille-feuilles Je vire au languide, à l'éthérée Et les gens me demanderont si c'est bien moi cette femme Je compte toute calorie, du yaourth A la pastille de menthe, de la branche de céleri, à la rondelle de poivron A partir de lundi A partir de lundi, je joggerais tous les matins Après mes flexions, mes pompes et mes abdos Mes récompenses que je comptais en lasagnes Je les trouverais le jour où je m'habillerais en 38 Je me détournerais des plaisirs infantiles, comme les carambars Pour savourer le chant des oiseaux et le parfum d'une rose A partir de lundi A partir de lundi, je tiendrais tête aux confiseries et tout, hors un oeuf dur, me paraîtra indigeste Je verrais disparaître le gras de mes cuisses... et le flasque de mes bras Mes joues se creuseront, mes côtes pointeront Et l'os de mon pubis émergera pour la première fois En hommage à ma totale abstinence A partir de lundi Mais mardi, une amie est venue prendre le thé, en apportant un cake maison Et mercredi, j'ai du stopper le jogging... à cause de mon dos Jeudi j'ai lu dans un journal que le jaune d'oeuf m'encrassait les artères, et me menait à l'infarctus Vendredi on dînait chez les Toumoux... elle met de la crème partout... et fait la tête si on n'en reprend pas Samedi soir, on amenait les enfants à la fête, j'ai demandé un Vittel mais il n'y avait que du coca Dimanche mon estomac rampait sur ma ceinture Et pleine haine pour moi-même... j'ai pleuré à pleines chips Mais je refuserais de croquer ne serait ce qu'une seule frite... A partir de lundi
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Quel émoi !!! Qu'elles et moi Puissions partager des années, des mois De vous à moi Elles sont les plus beaux bouts de moi
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- Je te tends la main - Qu’as-tu à m’offrir ? Pas de mépris, pas de pitié. - Confiance, je vais t’aider… ne me lâches pas surtout… je ne te retiens pas, je t’offre mes sens, le sens de la vie - Par où le prendre ? - je te tends la main
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Réflexion faisant suite au post de la chanson "Everybody Hurts" sur le fil "Pourquoi pas z'ici" Bien sûr que tt le monde souffre... parfois. Certains pleurent ou pas. Mais dans c'est moment là, les autres ne compte pas. On n'est bêtement replier sur soi. Sans se réjouir du mal des autres, c'est bon de lire que tt le monde souffre... parfois. M^me si l'on sait que certains pleurent et d'autres pas.
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Voilà le texte original, découvert ce soir au hasard d'un rangement de très vieilles choses Il date en fait de juin 1980… un essai bien maladroit... m'enfin j'étais jeune Certaines filles sont belles Un don de la nature ? Elles savent s’habiller Se faire désirer Elles ont tout pour elles Et puis il y a les autres. Dans l’anonymat Celle que l’on ne regarde pas, Celle qui est seule Elle devient un « ami » pour les gars du quartier Et pour tous c’est « lui » De son allure naturelle Elle fait un bouclier Elle cherche le mot pour plaire Elle cherche à s’affirmer Elle devance les « vannes » qui lui sont destinées Pourtant jamais elle ne fait voir Combien elle est touchée, vexée Un homme ça ne pleure pas !? Ça à sa dignité Alors elle se domine Lance une boutade Quand elle rencontre les autres, Elles sont différentes Elles parlent de mode, elle est indécise Elle n’est pas méchante, elle est simplement différente Pourtant un jour, elle a voulu changer Croyant trouver celui qui lui fallait Elle a été heureuse ? Mais elles ont bien rit Elle a su s’habiller, au comble du bonheur Elle s’est même maquillée A maigri, à sourit Heureuse ? Puis on l’a quitté Elle s’était donnée Elle aura donc appris Qu’en se donnant à l’autre On ne le retient pas Alors en quelques mois Elle est redevenue ce quelle était Elle a cherché à oublier Mais on oublie pas un premier amour « Amour » ? Oui car elle rejette le mot « profit » Elle a dût réflechir Et c’est pourquoi De son allure naturelle elle fait un bouclier En fait elle n’est pas méchante Elle est simplement différente
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Blog mis à jour le 27/09/2023 à 10:18:19
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