|
la nuit doit etre noire et le jour blanc s'il n'en est pas ainsi tout le jour sera gris pour moi aujourd'hui ce fut blanc mais le blanc de la neige dernière sortie de la saison avant de ranger le matériel pour de bon mon anorak rouge, mon pantalon beige aujourd'hui c'était particulier dernier jour ensemble avec D il ne reviendra pas de sitot au boulot lundi, au lieu du café quotidien ce sera une chambre d'hôpital c'est pourquoi aujourd'hui c'était si bien ce soir je n'ai plus le moral... la nuit risque de ne pas etre noire mais j'ai un très grand espoir l'amour déplace les montagnes parait-il et meme s'il est fragile dans nos coeurs il y a la "ragne" pour gagner et là-haut retourner
|
|
|
|
3h du matin, un matin de juillet Je flottais entre le sommeil et l'éveil : un état où l'on a conscience d'être dans son lit, tout en continuant à rêver et à dormir un état où l'on ne sait pas où se trouve la limite entre rêve et réalité Je flottais dans cet état de demi-conscience... J'ai "senti" quelque chose bouger, se mouvoir dans la chambre : pas une présence, juste "quelque chose", la perception d'une sensation... C'était comme une aura invisible qui se tenait devant moi, au pied de mon lit Cette aura s'est déplacée, le parquet a craqué imperceptiblement, elle s'est approchée de moi et s'est étendue près de moi, sur mon lit, sans me toucher, juste près de moi. La semaine suivante, j'ai appris le départ, ce jour étrange, de mon grand amour de jeunesse pour un monde bien meilleur que le notre. Je ne l'avais jamais oublié, il me m'avait jamais oubliée non plus. Le destin nous avait offert un amour flamboyant avant de nous séparer. Avant de partir, son âme est venue me voir, une dernière fois... |
|
|