Accueil | Connexion
Trazi - 826035
Skip Navigation Links.
Blog \ Textes \ Poèmes   Tous ses textes


Chanson désabusée (demandez moi pour la musique)


J'ai traîné dans la vie
Et j'ai longtemps souri
Mais on m'a longtemps menti
Et j'ai enfin compris

Que la beauté se chiffre en fric
Que l'amour est utopique
Que le respect est au plus radin
Que l'honneur est aux assassins

J'ai changé de pays
J'ai quitté mes amis
J'ai cherché la lumière
Au cœur de mes congénère

Mais la sagesse est rentabilité
La création, s'appelle mode
La poésie est dans la lune
Et la lune un astre mort

J'ai fait plusieurs métiers
Vu bien des gens convaincus
Lancé quelques idées
Aidé bien des inconnus

Mais le travail est prostitution
Les rencontres sont masques de cire
Les idées pour de lointains avenirs
Et le généreux est un con

J'ai lu quelques beaux livres
Et j'ai vu bien des films
Beaucoup de gens nous disent
Que tout change aujourd'hui

Mais le progrès est pollution
Education est pour l'usine
Liberté s'exprime en prison
Fraternité pleure sous les cannons

J'ai connu des politiques
Des gens pleins d'idéal
J'ai compris des philosophes
Et connu des religieux

Mais chaque parti a son fusil
Chaque idéal est une guerre
Philosophie est solitaire
Et le croyant est moraliste

Je n'aime pas voler
Je n'aime pas mentir
Je n'aime pas tricher
Je cherche la cohérence

Mais sans vol tu restes un clochard
L'honnête se fait plumer
Le tricheur est sur de gagner
La pureté est internée

J'ai vu des pays sans frontière
Que quittent d'étranges navires
Vers des forteresses de mystères
D'imaginations en délires

Mais connaissance est souvent maudite
Les initiés ne s'inspirent qu'en symboles
Bien des sociétés sont interdites
La vérité n'a pas d'école

Je peux vous conter des histoires
Vous mener dans les joies de l'enfance
Vous faire vivre ces grands soirs
Dans l'amour des grandes espérances

Mais l'enfance vous est puérile
Le coeur est dans son coffre fort
L'amour n'est que puissance virile
L'espoir un gros effort

Je veux chanter plus fort que la foudre
Plonger dans l'océan de tempête
Faite l'amour avec la terre m'arroser de blé
Me laver aux plus grandes cascades

Je n'ai que deux bars pour vous caresser
Qu'une bouche pour vous critiquer
Qu'un cul pour vous emmerder
L'imagination pour vous consoler

Je veux danser avec Shiva
Je veux boire avec Bacchus
Je veux rire avec le Diable
Je veux aimer dans les bras de Vénus

Mais les idoles sont oubliées
Les prêtres sont intolérants
La science se prend pour divinité
Dieu doit se sentir non croyant

Je suis né dans une douce famille
Eduqué par de sains lycées
Un curé pour savoir penser
Et l'armée pour m'apprendre à vivre

Mais mon père m'a dit des utopies
Mon prof des inutilités
Mon curé sur de ses absurdités
Mon chef de dangereuses folies

Je peux offrir beaucoup de fleurs
Vous couvrir de mille douceurs
Vous faire visiter tout un paradis
Vous faire entendre les musiques de la vie

Mais ne me demandez pas plus
Que ce que je peux donner
Je suis comme la vie la voulue
Sincère mais pas sainteté

Je rève de mille existences
Dans chacune tourner une page
De c

Sunday, January 16, 2005
12:46 AM

Oeuvre originale

Ajouter à vos coups de coeur

Exprimez votre opinion
Impression

2 Commentaires

Instant vécu


Tout fripé de sa nuit, squattée dans la ruelle,
Il est venu pour un besoin si naturel
Qu’aucun de nous n’en peut ignorer l’exigence
Que tous devons satisfaire avec diligence
Que l’on soit anonyme ou respecté héros
Mais, la dame des lieux, veut son demi euro

Comment voulez vous qu’il puisse dégager
Tant d’argent celui qui déjà peine à manger
Immigré, méprisé, rejeté, S.D.F.
Pourtant ces lieux, conçu par la S.N.C.F.
Je les croyais service offert sur les transports
Mais pour les comptables, pas de petits rapport

Instant violence en ce regard lourd de colère
Va-t-il forcer, l’accès vendu par ce cerbère ?
Scandale ! police ! au cachot pour finir
Et là enfin pouvoir pisser, manger, dormir
Heureusement, il est parti, Dieu soi loué
Peur de l’exil ? la loi ne fut point bafouée

Mais le flot des partants, gardera en mémoire,
L’ignoble odeur subit aux recoins d’une gare.

Friday, December 03, 2004
12:39 AM

Oeuvre originale

Ajouter à vos coups de coeur

Exprimez votre opinion
Impression

1 Commentaires

plume !


Avez vous vu ?
L'enfant qui pèche un papillon
Tombée dans la fontaine
Avec une plume

Avez vous su ?
L'enfant qui viens dans le giron
De maman dire "je t'aime"
Offrant une plume

Avez vous lu ?
La lettre d'amour du garçon
Qui devient poème
Sous sa plume

Avez vous bu ?
Le vin servi par l'échanson
Dans du cristal de bohème
Léger comme plume

Avez vous eu
Le petit paquet mignon
Ouvert avec peine
Porte plume

Avez vous cru
A l'histoire du forgeron
Qui frappe et forme sans peine
Sur son enclume

Avez vous du
Pincement de compassion
Tuer l'oie de Noël
Que l'on plume

Avez vous pu
Rèvé d'être papillon
Survolant la plaine
Comme une plume

Avez vous tu
Tous vos doutes de garçon
Quand votre nouvelle reine
Se déplume

Avez vous nu
Plongé dans le Verdon
Gouté son eau sereine
Qui vous remplume

Saturday, November 08, 2003
5:29 PM

Oeuvre originale

Ajouter à vos coups de coeur

Exprimez votre opinion
Impression

1 Commentaires

Chanson


Deux filles quatre gars affalés dans un bar
Ecoutaient des accords de guitare
Un piano chantonnait au hasard
Un air un petit peu bizarre

Fatigué du travail journalier
La tête rêvant de ne plus penser
Un peu de rythme pour faire danser
Quelques notes décontractées

Les cordes vibraient une douce chaleur
De vivre dans devoir y penser
Les yeux se fermaient comme des fleurs
Que le soleil a trop aimé

Peu à peu s'éteignaient les bougies
Peu à peu s'ouvraient les cœurs
Pour ne plus être qu'une seule vie
Souriant autour d'une même lueur

Les mains caressaient un ruisseau d'accords
Descendant un frisson dans le cou
Une douce fatigue enivrait les corps
Comme d'avoir bien fait l'amour

AU plus profond de la ville endormie
Une rue brillait sous la pluie
Ce café habillé de vieux
Battait d'un sang merveilleux

Deux filles quatre gars affalés dans un bar
Ecoutaient des accords de guitare
Un piano chantonnait au hasard
Un air un petit peu bizarre

Saturday, November 08, 2003
5:28 PM

Oeuvre originale

Ajouter à vos coups de coeur

Exprimez votre opinion
Impression

1 Commentaires

staphilo


Un beau staphilocoque doré
Locataire d'un lieu mal famé
Vit un jour s'introduire surprise
Un membre inconnu dans son repaire
Entrant par la porte de derrière
Une intrusion fort peu admise

Voilà ma chance de convoler
Enfin de me payer des vacances
Garnir mon curriculum-vitae
D'étendre plus loin mon influence
Avec cet étalon de passage
Qui aimait tant le marivaudage

Ce curieux visiteur bienveillant
Etait certainement fort crédule
Prendre en selle ce beau sans scrupule
Car il l'admis sans mettre de gant
C'est ainsi que l'ami de l'ami
Se révela être un ennemi

Chevauchant cette noble haridelle
Il pénétra nombre citadelles
Même introduit dans des trous perdus
Culbutant son plaisir trop ardu
Laissant pleins de petits souvenir
Qui en tout ports vont se reproduire

Quel délice il se sentait renaitre
On le vit aller se pavaner
Jusqu'au point de vouloir apparaître
Sous un microscope de clinique
N'arrivant plus à l'éliminer
Même à doses d'antibiotiques

Moralité

Ce n'est pas parce qu'il est doré
Qu'il faut laisser staphylo errer

Saturday, November 08, 2003
5:27 PM

Oeuvre originale

Ajouter à vos coups de coeur

Exprimez votre opinion
Impression

1 Commentaires

<< Précédant  Page 2   Suivant >>

Blog mis à jour le 03/10/2023 à 22:13:55