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un jour,tu verras


Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard

Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons

Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui gardent leur bonheur

Puis nous arriverons
Sur une place grise
Où les pavés seront doux
A nos âmes grises

Il y aura un bal
Très pauvre et très banal
Sous un ciel plein de brume
Et de mélancolie

Un aveugle jouera
D'l'orgue de Barbarie
Cet air pour nous sera
Le plus beau, le plus joli

Puis je t'inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquilles
Loin des bruits de la ville

Nous danserons l'amour
Les yeux au fond des yeux
Vers une fin du monde
Vers une nuit profonde

Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard

Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons


Friday, January 25, 2008
7:58 PM

Auteur : michel delpech

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tu me fais planer


Il y a de la musique dans les haut-parleurs
Tu m'embrasses au milieu des danseurs
Et c'est moi le roi du bal
Moi qui n'étais qu'un petit Mickey
Oh yé

{Refrain:}
Tu me fais planer
Tu me fais planer
Tu me fais planer, oh yé

J'ai bien vu le chanteur de rock au bord du podium
Il te dévisage au maximum
Mais je sais que tu t'en fous
Je suis comme un paon qui fait la roue
Oh you
{au Refrain}

Ton amie Chantal n'a trouvé personne
Mon frère et ses copains font les cow-boys au bar
Nous on est tout seul à deux mètres au-dessus du sol
Tout s'éteint c'est trop bien de danser dans le noir

Tu me fais planer
Tu me fais planer
Tu me fais planer, oh yé oh
ad lib



Friday, January 25, 2008
7:57 PM

Auteur : michel delpech

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quand j'étais chanteur


J'ai mon rhumatisme
Qui devient gênant.
Ma pauvre Cécile,
J'ai soixante-treize ans.
Je fais d'la chaise longue
Et j'ai une baby-sitter.
Je traînais moins la jambe
Quand j'étais chanteur.

J'avais des boots blanches
Un gros ceinturon
Une chemise ouverte
Sur un médaillon.
C'était mon sourire
Mon atout majeur.
Je m'éclatais comme une bête
Quand j'étais chanteur.

Un soir à Saint-Georges,
J'faisais la kermesse.
Ma femme attendait
Planquée, dans la Mercedes.
Elle s'est fait j'ter dans l'Indre
Par tout mon fan-club.
J'avais une vie d'dingue
Quand j'étais chanteur.

Les gens d'la police
Me reconnaissaient.
Les excès de vitesse,
J'les payais jamais.
Toutes mes histoires
S'arrangeaient sur l'heure.
On m'pardonnait tous mes écarts
Quand j'étais chanteur.

Ma pauvre Cécile,
J'ai soixante-treize ans.
J'ai appris que Mick Jagger
Est mort dernièrement.
J'ai fêté les adieux de Sylvie Vartan.
Pour moi, il y a longtemps qu'c'est fini.
J'comprends plus grand'chose, aujourd'hui
Mais j'entends quand même des choses que j'aime
Et ça distrait ma vie.

Pour moi, il y a longtemps qu'c'est fini.
J'comprends plus grand'chose, aujourd'hui
Mais j'entends quand même des choses que j'aime
Et ça distrait ma vie



Friday, January 25, 2008
7:55 PM

Auteur : michel delpech

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la vie la vie


{Refrain:}
O la vie la vie la vie la vie
Si belle soit la vie c'est une tombola
Mais la vie la vie la vie la vie
Si moche soit la vie c'est un joli combat
O la vie la vie la vie la vie
Si belle soit la vie c'est une corrida
Mais la vie la vie la vie la vie
Si moche soit la vie c'est du beau cinéma

Je fais ma route
Tu fais ta route
Chacun de son côté
Je fais ma guerre
Tu fais ta guerre
Chacun de son côté
Je te ressemble
Tu me ressembles
Nous restons toujours ensemble
Cela me semble l'unique vérité
{au Refrain}

Je fais mes rêves
Tu fais tes rêves
Chacun de son côté
Je fais ma place
Tu fais ta place
Chacun de son côté
Je veux te plaire
Tu veux me plaire
De nos vingt ans à nos poussières
C'est la prière l'unique vérité
{au Refrain, ad lib}


Friday, January 25, 2008
7:54 PM

Auteur : michel delpech

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je pense à toi


Je débarquais à n'importe quelle heure
On cuisinait, on dînait tous les trois
Vous aviez l'air d'un couple sans problème
Je vous aimais, elle, aussi bien que toi
Avec le temps je suis venu pour elle
Tu n'as rien vu mais j'étais amoureux
Elle attendait que je parte avec elle
Il a fallu te rendre malheureux

{Refrain:}
Je pense à toi
Souvent je crois t'entendre
Me dire que chez toi
C'était aussi chez moi
Je pense à toi
Tu ne dois rien comprendre
Tu dois être abattu
Terriblement déçu

Tu me disais que j'étais son grand frère
Je m'asseyais au bord de votre lit
En vous quittant j'éteignais la lumière
Et finalement je prenais mon taxi
J'imaginais que j'étais à ta place
Je me sentais horriblement gêné
J'avais du mal à te parler en face
J'avais envie de tout te raconter

{au Refrain}

J'ai beau chercher me trouver des prétextes
Je sais très bien que rien ne tient debout
Mais on était toujours ensemble ou presque
Même à Noël en pendant le mois d'Août
Bien entendu quand on est aussi proche
Ces choses-là sont forcées d'arriver
Ce n'est qu'après qu'on se fait des reproches
Je ne vis plus depuis qu'on t'a laissé

{au Refrain, ad lib}


Friday, January 25, 2008
7:53 PM

Auteur : michel delpech

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