djenie à l'idée - 3130878  Publié le 26/05/2020 à 17:47  un homme travaillait dur pour rembourser les dettes commises par son ex . enfant de la dass balancé de familles d'accueil en famille d'accueil, il bossait. il était propriétaire d'une maisonnette qu'il avait courageusement commencé à rénover en pleine campagne. Son ex ne possédant rien, les rapaces plantèrent leurs serres dans le dos du gars. Avec la pression angoissante des huissiers et des avocats de la banque, il acceptait toute sortes de travaux. Un jour on lui demanda de monter sur un échafaudage dressé à 9 mètres de hauteur. un mauvais montage (l'installation n'étant pas fixée aux murs par l'entreprise) le fit tomber et lui brisa les deux jambes. deux ans de souffrances, d'opérations pour tenter l'impossible. Hélas, dans bien des pays on lui aurait coupé une jambe. certes il a ses deux jambes dont une qu'il ne peut poser en appui. malgré des tentatives douloureuses de rééducation le voici donc en fauteuil roulant...à vie. Sa maisonnette est sise sur un terrain dont une partie était vendable, car constructible. ne tenant pas compte de son impossibilité de répondre aux courriers depuis l'hôpital, les débiteurs (une banque) mirent en route la machine à pousser au suicide tout bon citoyen. Plutôt que de récupérer une bonne partie de sa dette en lui proposant de vendre son terrain constructible, ils voulurent très légalement (3 avocats pour la banque) tout lui prendre. Ils sont venus toujours légalement et aveuglément ; deux gendarmes, 3 avocats, un témoin ??? un serrurier, l'huissier… sa petite pièce de vie était pleine à craquer. on lui a gentiment conseillé de ne pas se suicider tout de même. En tout cas pas avant la saisie. je suis allé auprès de ces braves citoyens; croyez moi ils n'étaient pas fiers d'eux...mais les avocats seront payés par la vente forcée ou aux enchères, alors... Un petit moment de honte est vite passé… il a une avocate payée par le contribuable, car il n'a plus les moyens avec son revenu ridicule en attendant que sa situation de blessé du travail soit reconnue. il a la possibilité de faire appel. Seul, sans famille, sinon des voisins qui font marcher la solidarité. Apport de bois pour son insert posé par terre, légumes de récup, rampe d'accès pour qu'il puisse sortir et rentrer chez lui. Car rien ne bouge depuis deux ans... on lui assure qu'il aura un logement adapté dans une ville, sans jardin, sans la tranquillité dont il dispose et sans loyer à payer surtout. C'est un homme, sans enfants, sans famille...facile à écraser, sans possibilité d'être protégé . Il tient bon , il m'étonne...C'est la machine à broyer ordinaire qui lui tient le couteau sous la gorge….très légalement. |