Par un après- d'automne Allongés sur les blés, Tu me caresses...J'en frissonne. Du bonheur tu me donnes Ton regard perdu m'émeut Ta douceur me comble. Une ivresse inconnue m'envahit L'effleurement de tes doigts me réchauffe, Je rayonne de plaisir, je m'épanouis. Hier, j'avais 20 ans, comme chante le poète Mon corps avait vieilli plus que ma tête, Pourtant il était toujours vierge de plaisir Car un mot m'était étranger: désir, Dans tes bras, de la jeune fille que j'étais tu as fais la femme que je suis devenue. Il est des souvenirs qu'on ne peut oublier Il est des sentiments qui vous animent Il est des instant de bonheur qui hantent vous hantent toute la vie.
|