En Août 1997, j’étais parti en vacances au bord de l’océan avec une amie, la meilleure amie de celle-ci et le copain de cette dernière. Un soir, celui-ci me reprocha d’être seul. Les deux filles ayant leurs copains à leur bras, ma copine du moment n’ayant pas pu venir avec nous à cause de son boulot. Je répondis alors que les amours de vacances ne me plaisaient pas, à cause de la déchirure inévitable au moment de la séparation. Laurent, cet ami, me répondit que c’était un prétexte, que je ne savais pas m’y prendre. Pour lui prouver le contraire, je suis allé illico inviter une jolie jeune femme qui passait sur le pont tout près de nous, à me rejoindre le soir même à 22 H 30 entre les 2 blokauss sur la plage. A 20 H 30, suivant ma troupe d’amis, nous avons loué une sorte de voiture à pédales à 4 places. Puis nous nous sommes retrouvés à faire « la course » avec un autre groupe. Je n’avais pas de montre et ai manqué le rendez-vous. Par chance, en ramenant le véhicule à son propriétaire, on a doublé la jeune femme qui avait du me prendre pour un goujat et rentrait seule déçue, dans son camping. Comme je m’en voulait de mon oubli et de mon absence, je me suis excusé auprès d’elle et lui ai redonné rendez-vous pour le lendemain, même endroit, même heure… Je lui ai précisé que si elle venait, je lui offrirais une chanson. Le lendemain, je ne l’ai pas vue. Peut-être voulait-elle me faire payer mon absence de la veille. Quoi qu’il en soit, le deuxième soir, j’avais porté cette chanson. J’ignore si la jeune femme pour laquelle je l’ai écrite, est présente sur ce site, ni même si elle se reconnaîtra… Toutefois, si j’ai la chance de ma malchance d’alors, je tente le coup… Bonne lecture. THE BEAUTY AND THE BEAST OF SOUND A toi belle inconnue, Que j’ai croisé dans la rue, Je veux dédier cette chanson, Je veux dédier toute ma passion. Tes cheveux d’or inondent mes nuits, Depuis le rose a pris la place du gris, Au moment même où je t’ai vue, J’ai voulu te fixer rendez-vous, Je l’ai fait mais comme un con, Je suis resté avec mes amis, Qui voulaient essayer une rosalie. Même si au moment où je t’ai vue, Vers toi j’aurais voulu, Vers toi j’aurais couru, Accepteras-tu jamais mes pardons, De n’avoir pas pu sauter du wagon, Et venir faire la fête avec toi toute la nuit, Et peut-être plus tard, y’a de la vie l’après-midi… A toi belle inconnue, Je veux dédier cette chanson, Puisse-t-elle nous réunir, A nouveau et pour de bon. Mercredi 13 Août 1997 entre 4 et 5 heures – LABENNE Océan
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