, lui-même tiré de Djezaïr du nom donné par Bologhine ibn Ziri, fondateur de la dynastie Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djezaïr Beni Mezghenna.
Plusieurs explications cependant sont données quant à la signification du nom donné par Bologhine ibn Ziri.
Une première explication voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (ÇáÌÒÇÆÑ), « Les Îles , en français « Les Îles des Mezghenna(Djezaïr Beni Mezghenna). Le terme d'île pourrait selon des géographes musulmans du Moyen Âge également désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir.
Une seconde explication voudrait que le nom soit donné en l'honneur du père de Bologhine, Ziri ibn Menad : Djezaïr viendrait alors de D'ziri, du berbère (Amazigh) Tiziri qui signifie « clair de lune »[4]. Mezghenna serait également une forme arabisée de Imezren, ou « Berbères », ce qui donnerait la forme originelle Tiziri n' at Imezran, « Ziri des berbères ». En outre, les Algérois se désignent eux-mêmes sous le vocabl.
Quartiers d'Alger :
La Casbah d'Alger vers 1900La Casbah (de al Qasbah, « la Citadelle »), Ier Arrondissement d'Alger : surnommée Al-Djazaïr al Mahroussa (« Alger la Bien Gardée »), elle est fondée sur les ruines de l’ancienne Icosium.
C'est une petite ville qui, construite sur une colline, descend vers la mer, divisée en deux : la ville Haute et la ville Basse. On y trouve des bâtisses et des mosquées du XVIIe siècle ; mosquée Ketchaoua (bâtie en 1794 par le Dey Baba Hassan) flanquée de deux minarets, mosquée el Djedid (1660, à l'époque de la régence Turque) avec sa grande coupole ovoïde terminée en pointe et ses quatre coupolettes, mosquée El Kébir (la plus ancienne des mosquées, elle fut construite par l'almoravide Youssef Ibn Tachfin et plus tard reconstruite en 1794), mosquée Ali Betchnin (Raïs, 1623), Dar Aziza, palais de la Jénina. La Casbah, c'est aussi des labyrinthes de ruelles et de maisons pittoresques ; et si l'on s'y perd, il suffit de redescendre vers la mer pour se repositionner.
Le Centre-ville. La rue Didouche Mourad (ancienne rue Michelet) est située dans le 3e arrondissement d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'au Palais du Peuple (ex Palais d'Eté). Elle traverse notamment la Place Audin, La Faculté d’Alger, Le Sacré Cœur et le Parc de La Liberté (ex de Galland). Elle est bordée de magasins et de restaurants chics sur une grande partie de sa longueur.
Front de mer : à partir de 1840, les architectes Pierre-Auguste Guiauchin et Frédéric Chasseriau installèrent de nouvelles constructions en dehors de la Casbah, hôtel de ville, palais de justice, bâtiments, théâtre, palais du Gouverneur, casino… pour former une élégante promenade bordée d'arcades qui est aujourd'hui le boulevard Che Guevara (ex-boulevard de la République).
Bab El-Oued : quartier populaire qui s’étend de la Casbah au-delà de « la porte de la rivière ».C'était au départ le quartier du petit peuple européen avant 1962. C'est le quartier le plus chouchouté et le plus aimé de tous les quartiers de la capitale. Célèbre par sa place « les trois horloges » et par son « marché Triolet », c'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.
Kouba (daïra d'Hussein-dey) : Kouba est une ancienne bourgade qui a été phagocytée par l'expansion de la ville d'Alger. De bourgade, Kouba s'est rapidement développée sous l'ère coloniale française puis plus encore à la faveur de la formidable explosion démographique qu'Alger a connue après l'indépendance de l'Algérie en 1962. C'est aujourd'hui un quartier d'Alger à part entière