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NAISSANCE de JEAN-MARIE Quand même, c'est trop beau... Quand je pense que cet enfant qu'on voulait appeler Jean-Marie est né au mois de mai et le jour de St-Jean Porte Latine, patron des imprimeurs... Non, vrai... ils sont chouettes, là-haut. | ||
Bonne petite promenade le matin. Temps splendide. 40 bornes... Le soir, à Montauban, voir Roberto BENZI Inoubliable! Un phénomène, un vrai petit dieu... | ||
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Arrivée de Jean-Marie !! Le voici pour 15 jours/3semaines. Il arrive dans une drôle de maison: Nénette a 14 employés SNCF à déjeuner (départ d'un inspecteur), dont 10 resteront d'ailleurs à diner). Alors, Bernard, Janine, JM, le beau-père A., la mère A., J. et C. leurs filles, aussi aimables que ma bru est leur soeur, mais enfin, la maison est pleine, d'un seul coup. Mon "Porte Latine"... quel régal! | ||
Mais non, rien à dire depuis un mois, puisque mon petit St-Jean est toujours là... Le reste est du détail. dimanche 1er février 53 Mon petit St-Jean est reparti dans son pays de croque-morts... ![]() (allons, pp... là, c'est toi qui va fort!) | ||
Le monstre Staline est parti rendre ses comptes. Ouf!... | ||
Et vive la mierde! Cette fois, il y en a une sacrée tartine qui s'amène. Nuit impossible; une de plus. Je peux bien le dire ici. J'ai tout le bas-ventre qui fout le camp: reins, aine, burnes, prostate. J'ai mal partout. Hernies, cancer, fatigue? vas-y voir... Adieu vélo, montagne et tout. Note en marge, datée de 1973: "Dukon...va! Visite toubib: rien, bien sûr..." (L'était comme ça, mon pp, une santé de fer, et hypochondriaque à mort...) | ||
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Cette fois, c'est un peu particulier, je l'avoue: je partage. | ||
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![]() C'est vrai: les rayonnages, t'as vu qu'ils sont encore bien pleins... ![]() | ||
Ascencion du "Cambredaze". A 7 heures à l'attaque! Casse-croûte de 9h à 9h25 (et le vin blanc au frais sous les rhododendrons...) Et alors jusqu'à 11h35 une montée absolument épuisante dans les pierres, les rhodos, l'herbe; les croupes succèdent aux croupes. Le ventre me fait mal. A deux reprises j'en ai marre, surtout que je m'aperçois à mi-chemin que j'ai laissé le vin blanc plus bas, au casse-croûte. A la réfexion, arrêts déduits, je m'apercevrai que j'ai passé de 1600m à 2750m en 3h10. C'est à dire une allure très raisonnable. La-haut, je fais toutes les crêtes et prends des photos. A 13h10 je redescends, et réalise la grimpette. Elle est vraiment très dure. Et j'ai faim. Et j'ai soif. La descente est pénible. A 14h20 au vin blanc (je n'ai mangé qu'une pêche au sommet). Hélas, si le vin blanc et les rhododendrons n'ont pas bougé de place, le soleil a tourné. Mon vin est en plein soleil. De la pissette... Il me revient, alors, qu'un peu plus bas, le matin, j'ai pataugé dans un passage... Source à cet endroit certainement. Et je repars, pour me laisser choir à 14h50 à la source devinée... Le premier verre de flotte a fait l'objet d'une seule déglutition, une seule, et s'est retrouvé aux orteils avant même que la bouche ait réalisé ce qui arrivait... Un second est "siroté", et c'est le casse-dalle, la pause, le délassement, la vie belle, le contentement de s'être envoyé huit heures de marche et de plein air, d'en avoir bavé, de s'être engueulé, d'avoir joui de la fatigue, de la montagne, et d'avoir "fait" encore un petit sommet. Ca vous tient... Pour mémoire, il faut que je note ce matin l'incroyable abondance des alouettes, leur chant incessant dans le soleil, et cette "petite croix véhémente de Claudel"... (Plusieurs observations me (re)viennent: - le pp est bien seul (je connais la clé de ça, elle viendra) - il a cette manie de cheminot de noter les horaires à la minute près - c'était un vrai Virgile: aimant Dieu et la nature, poète rigolo à ses heures - et, enfin, je comprends ma manie de toujours mettre des "trois points" (...) quand j'écris...) | ||
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Je ne mets pas la date, mais ça tombait, cette année, le 25 décembre (vendredi). dimanche 27 décembre A Toulouse pour reconduire Bernard... et voir Jean-Marie. Finalement dîné là-bas. Retour à 11h1/4. Seul derrière dans la bétaillère de René(*), j'ai chanté, braillé, récité des vers. Le voyage m'a paru court. (*) Boucher à Caussade, parrain de JM, nous en reparlerons... (Mais j'imagine: René et Nénette à l'avant dans l'habitacle, et le pp derrière, dans la paille réservée d'habitude au bétail, en train de gueuler dans la nuit... 53 ans...) | ||
et... RV à mon ppDD3 (genre ne zappez pas, on se retrouve après la pub) ![]() | ||
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