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Dans le village, le tailleur de pierre eu l’idée de fabriquer des mortier, avec un pilon en bois pratique pour faire l’aïoli les dimanches d’été, avant la pétanque. L’idée était bonne, chaque famille voulu avoir son mortier en pierre, voir en marbre magnifique pour ceux qui souhaitaient étaler leur fortune. Le tailleur de pierre faisait de bonnes affaires, mais quand tous furent équipé, le tailleur de pierre n’eut plus de travail. Ses solides mortiers de pierre résistaient au temps, inusables ! Alors il décida de se lancer dans autre chose, il se mit à fabriquer des mixeurs électriques. Ils se vendaient bien car enfin plus besoin de se fatiguer pour faire l’aïoli (enfin apparemment), mais le coup génial étaient qu’ils étaient en plastique donc fragiles et rapidement hors service, il fallait donc en racheter régulièrement. L’utilisateur croyait gagner du temps mais il devait travailler de nombreuses heures pour remplacer ces mixeurs, leurs réparations, sans compter le temps perdu à leur démontages pour les laver et les ranger, ni l’électricité consommée. Tous comptes faits, le client croyait gagner du temps alors qu’en fait il en perdait beaucoup, mais cela ne se voyait pas ! La mairie du, de son coté, payer un employer pour débarrasser tous ces mixers hors d’usage qui encombraient leurs poubelles et les taxes municipales augmentèrent pour son salaire. Quand au tailleur de pierre devenu industriel, il fit fortune et embaucha des ouvriers. Mais pourtant certains clients se rendirent compte que finalement un mortier était beaucoup plus pratique et bien plus économique, et mieux encore : Un mortier c’est beau ! Le risque était grand, si cela se répandait : : Licenciement des ouvriers et de l’employé de la mairie, alors l’industriel fit faire par le maire qui craignait de perdre des électeurs, un décret interdisant l’usage des mortiers qui durent être détruits sous peine d’amende. Cherchez l’erreur ! et trouvez la solution ! | ||
Citation:C'est à peu de chose près ce qui est arrivé à SEB avec sa fameuse cocotte. La morale de cette histoire est que des filières, ça se gère et que gouverner - fût-de une entreprise - c'est prévoir. Aussi te répondrai-je par une autre parabole, à ceci près que la mienne parle d'un cas réel. Une entreprise nommée RCA fabriquait des téléviseurs. Lorsqu'arriva le transistor, elle ne mit pas longtemps à comprendre que les postes qu'elle fabriquait étaient devenus quasi increvables et qu'une fois tous les ménages équipés, même si c'était avec deux téléviseurs chacun, elle n'en vendrait plus un seul. Elle réagit alors à la manière d'un Paul Leroy-Beaulieu : il suffisait de mettre sur le marché des téléviseurs suffisamment fragiles pour qu'au moment précis où on équipait les derniers foyers, les premiers équipés aient à renouveler leur matériel. Cela ne donna pas exactement les résultats escomptés. Parce que dans le même temps une autre entreprise nommée Sony avait sa propre idée du renouvellement des marchés. Et elle fabriqua, elle, des téléviseurs increvables. Huit ans après, que se passa-t-il ? Les possesseurs de téléviseurs RCA se demandèrent pourquoi leurs téléviseurs étaient bons à jeter alors que les Sony fonctionnaient encore très bien. À ton avis, lesquelles choisirent-ils pour se rééquiper ? RCA ou Sony ? Certes, les possesseurs de téléviseur Sony n'avaient pas besoin de changer le leur. Mais de ce fait, ils avaient sur leur compte bancaire l'argent qu'ils auraient mis sinon dans ce changement. Sony n'eut donc aucun problème pour leur vendre ses nouvelles productions : les magnétoscopes, les walkman, les caméscopes. Et si un jour le public estimait ne plus avoir beson de gadgets électroniques, tu verrais Sony se lancer sans états d'âme dans le yaourt ou les voyages organisés. C'est cela, la vitalité de la libre entreprise. Et c'est aussi la fameuse parabole de la vitre cassée chère à Frédéric Bastiat. | ||
Citation: Elle est géniale cette parabole, mais ce n'est pas la seule. M'étonne pas que Paga cite les grands classique que trop peu connaissent. Tiens une que j'aime aussi ici  | ||
 lis et relis. C'est DEBILE. Cette tentative de démonstration libérale est vraiment n'importe quoi. Quand j'aurai le temps j'en ecrirai la preuve, là j'me susi pris un super coup de soleil sur la tronche j'me susi pas méfié y avaiut un petit vent frais je te raconte pas, un vrai peau rouge le mec! moi qui ai la peau mate c'est rare. Demain j'serai tout noir!  Ma femme va avoir peur... Elle m'a pas vu rentrer.  | ||
Voilà à quoi aboutit la liberté économique, donner tous les égoïsmes la liberté d'agir conduit à la catastrophe prévisible. "Moins d'état" disent ceux qui veulent gagner de l'argent, "plus d'état" quand tout d'un coup ils se rendent compte qu'a cause de leurs conneries ils en perde ! | ||
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