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Ce ciel qu’elle aimait si bleu, bleu comme ses yeux. Pudique, elle n’avait pas voulu que nous parlions de ce mal qui a eu raison d’elle. Et elle n’aimerait pas aujourd’hui que nous nous étalions. La Bannière a perdu une Dame. Même si elle n’y venait plus, Aff a perdu l’une de ses plus belles plumes. P’tite, sœur, Frangine… Marie. Milady était son pseudo. Promis P’tite sœur, nous continuerons à lever nos verres. Tu me comprends... | ||
les larmes coulent en regardant la photo ou tu sais si bien prendre la pose | ||
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Je n'ai pas les mots .. juste des pensées | ||
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Juste un silence pesant et plein de tristesse. | ||
Pour toi Marie, les poèmes faisaient partie de tes amours La mort du poète Elle triturait les rimes avec dextérité Elle nous parlait saison, amour ou bien passion Elle aimait même parfois nous parler de raison Mais nous ne lirons plus ses vers bien rimés Elle est là sous la pierre glacée de cet hiver Il convient de lui lire au moins ses derniers vers Le poète est parti emmenant dans sa nuit Les récits de voyage, les rimes de la vie. Mais elle nous a laissé comme dernières volontés L’amour des belles lettres et de ses envolées Le besoin de justice envers les opprimés Et puis par-dessus tout son sens de l’amitié Il convient en ce jour de lui rendre un hommage En dégustant ensemble la poire et le fromage Au bistrot des poètes, ou pendant des années Tout au fond de la salle Elle aimait composer. | ||
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Adieu et respect à cette grande Dame. A vous mes amis les BANNIERISTES qui l'ont connue, aimée, et entourée jusqu'au bout, j'envoie toute mon affection et partage modestement votre tristesse . C'est sur lors de nos rencontres, elle sera toujours parmi nous | ||
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Je garderai un excellent souvenir de cette belle et grande dame. | ||
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