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voici quelques textes... que j'aime... mais les écrire tous... mission aussi folle que son amour... mais je vais mettre le lien de quelques sites... ce qui serait plus heureux... c'est votre avis.. connaissez-vous? quels textes préférez vous? ou ce qui vous irrite... ou... bref votre avis... sur tant d'amour... ou ???? Les Yeux d'Elsa -------------------------------------------------------------------------------- Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche Une bouche suffit au mois de Mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa Louis Aragon | ||
Il y a des choses que je ne dis a Personne Alors Elles ne font de mal à personne Mais Le malheur c'est Que moi Le malheur le malheur c'est Que moi ces choses je les sais Il y a des choses qui me rongent La nuit Par exemple des choses comme Comment dire comment des choses comme des songes Et le malheur c'est que ce ne sont pas du tout des songes Il y a des choses qui me sont tout à fait Mais tout à fait insupportables même si Je n'en dis rien même si je n'en Dis rien comprenez comprenez moi bien Alors ça vous parfois ça vous étouffe Regardez regardez moi bien Regardez ma bouche Qui s'ouvre et ferme et ne dit rien Penser seulement d'autre chose Songer à voix haute et de moi Mots sortent de quoi je m'étonne Qui ne font de mal à personne Au lieu de quoi j'ai peur de moi De cette chose en moi qui parle Je sais bien qu'il ne le faut pas Mais que voulez-vous que j'y fasse Ma bouche s'ouvre et l'âme est là Qui palpite oiseau sur ma lèvre O tout ce que je ne dis pas Ce que je ne dis à personne Le malheur c'est que cela sonne Et cogne obstinément en moi Le malheur c'est que c'est en moi Même si n'en sait rien personne Non laissez moi non laissez moi Parfois je me le dis parfois Il vaut mieux parler que se taire Et puis je sens se dessécher Ces mots de moi dans ma salive C'est là le malheur pas le mien Le malheur qui nous est commun Épouvantes des autres hommes Et qui donc t'eut donné la main Étant donné ce que nous sommes Pour peu pour peu que tu l'aies dit Cela qui ne peut prendre forme Cela qui t'habite et prend forme Tout au moins qui est sur le point Qu'écrase ton poing Et les gens Que voulez-vous dire Tu te sens comme tu te sens Bête en face des gens Qu'étais-je Qu'étais-je à dire Ah oui peut-être Qu'il fait beau qu'il va pleuvoir qu'il faut qu'on aille Où donc Même cela c'est trop Et je les garde dans les dents Ces mots de peur qu'ils signifient Ne me regardez pas dedans Qu'il fait beau cela vous suffit Je peux bien dire qu'il fait beau Même s'il pleut sur mon visage Croire au soleil quand tombe l'eau Les mots dans moi meurent si fort Qui si fortement me meurtrissent Les mots que je ne forme pas Est-ce leur mort en moi qui mord Le malheur c'est savoir de quoi Je ne parle pas à la fois Et de quoi cependant je parle C'est en nous qu'il nous faut nous taire Louis Aragon (1963) extrait 2 Ô froide et brûlante à la fois pécheresse au corps de corail Ville des Juifs aux mille et trente tours dans tes rouges murailles Genoux talés percé d'aiguilles sourd de neige et l'âme en sang Je te découvre et tes jardins d'amandiers à l'ombre du Croissant Fille de Mahom sous ma robe j'apportais des clous Et l'arbre du Vrai Dieu comme la lettre d'un amant jaloux Te voilà terre philosophale à mes pieds d'où sort l'orange Et j'ai peur maintenant de trop bien comprendre les Mauvais Anges Séduit par l'attrait de l'enfer à retrouver l'Andalousie Je suis envahi tout à coup par un parfum d'apostasie Grenade à chair de violette et de jasmin dont le vent mène A moi comme de bains publics une anonyme odeur humaine Tel est le désir au ventre que j'ai de toi que je me dis Que pour connaître la senteur du bois il faut une incendie Et je ne te posséderai jamais autrement pour moi-même Je suis l'émissaire d'un Roi chargé de te dire qu'il t'aime Qu'il ira de force ou de gré te prendre bientôt dans ses bras Te serrer dans ses jambes d'or tant que le ciel en saignera Je ne vais pas te raconter ma longue et déplorable histoire Et pourquoi je flaire le vent quand je longe tes abattoirs Et de qui je suis le jouet Comment je ne m'appartiens plus Car ma vie est derrière moi Seul m'obéir m'est dévolu Il ne reste rien de ces jours ici qui furent ma jeunesse Et l'écuelle est renversée où nul n'a bu le lait d'ânesse Je suis le fruit tombé de l'arbre et l'objet de perversion Taché talé honni jauni sali séché par le vent noir des passions J'ai joué mon ciel et mon sang j'ai brûlé mes jours et mon ombre J'ai payé d'une éternité la saison de mes plaisirs sombres J'ai roulé l'image de Dieu dans la boue de l'ignominie Et dans mon propre cauchemar c'est moi qui moi-même punis C'est dans mon miroir que je lis le roman de mes propres crimes Devenu mon propre bourreau devenu ma propre victime Prisonnier de ce que j'ai fait prisonnier de ce que je fus Et chaque pas m'est pour le pire à quoi je n'ai droit au refus La calomnie est mon devoir la corruption mon système Qui je veux perdre je noirci du fard de mes propres blasphèmes Du stupre caché de mes nuits du sang que répandit ma main Soldat de cette guerre affreuse où le mal est le seul chemin Je suis venu voir ici le défaut des murs les lieux d'échelle Et dans l'âme des gens la brèche et l'heure où dort la sentinelle Il faut sonder le désespoir frapper où l'homme sonne creux Qui tremble perdre sa richesse ou celui qui est malheureux Faire lever l'ambition dans les pâtures subalternes Semer au créneau l'incrédulité soudoyer la poterne J'épongerai l'étoile au ciel je couperai sa gorge au cri Et seuls les chevaux remueront vaguement dans les écuries Mais vertige de ta beauté quand j'ouvre ta ceinture d'arbres Je trahis mon maître et la Croix dans tes cours d'ombrage et de marbre Je perds le Dieu de mon baptême à l'eau fraîche de tes vergers Sur la musique de mon c?ur il n'est plus que mots étrangers Sur les pentes du Cholaïr je suis comme l'infant Sanchol Qui rasa sa tête et changea pour Chandja son nom d'Espagnol Pour cela nul ne sait quel fruit parricide il avait mordu Ni si vraiment c'est pour quelques maravédis qu'il s'est vendu Moi c'est une façon de langueur qui corrompt l'air de ma narine Mon ombre n'est plus sur mes pas mon c?ur n'est plus dans ma poitrine Seigneur mon Dieu pardonnez-moi de vous préférer ce vin doux Et le parjure est sur ma langue et je vous renonce à genoux Et je frémis comme l'incestueux dans les bras de sa mère Car cela ne se peur terminer que dans une terre amère La jouissance même est pour lui sa honte et son dénuement De quelque côté qu'il se tourne il y trouve son châtiment Et je suis pire que celui qui profane sa propre souche Moi qui trahis ma trahison et qui mens à ma propre bouche En désaccord l'âme et la main par une infâme comédie Mêlant la mort et le baiser les péchés et le paradis Déjà je vois la gorge à l'air rouler dans d'autres bras la ville Et de sa chair il adviendra comme de Cordoue et de Séville Où les paroles du Coran se barrent de mots en latin Et chaque rue ivre et sanglante est devenue une putain Que baisent des soldats heureux proférant des jurons étranges Pour qui toute nuit désormais aura le parfum de l'orange Ils promèneront avec eux un carnaval de dieux géants Et le suaire et la cagoule et le feu pour les mécréants Ils installeront leur chenil au seuil des palais almohades Et mettront leur linge à sécher sur le visage de Grenade Louis Aragon | ||
textes d'aragon mis en musique http:si vous voulez piocher dans les sites proposés par google | ||
je ne connaissais pas, mais j'adore cette écriture, cette manière, j'adoreeeee | ||
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" L'oeuvre d' Aragon, je l'ai connue pendant mon adolescence, après la Libération La poésie de la Résistance, dont Aragon était un des héros, m' a, si j'ose dire, sauté aux yeux et au coeur. j'ai découvert sa poésie en même temps que celle d'autres poètes. Il n 'était pas le seul, mais la façon dont il écrivait m'était particulièrement sensible. Et j'ai donc lu certains de ses livres de poésie. Le Crève-coeur, etc. C'était l'époque où je voulais commencer dans le spectacle. J'avais acheté une guitare et je chantais comme ça les chansons des autres. Un jour, j'avais fait une musique, ma première, je crois, et j'ai découvert qu'elle s'adaptait presque tout a fait au poême Les yeux d' Elsa qui m'avait frappé. C'étaient des alexandrins. Les yeux d'Elsa, c'est pratiquement la première chanson que j'ai faite sur un poème de Louis Aragon. A un moment, j'avais envisagé de faire aussi un ensemble de chansons d'Apollinaire mais fïnalement, je n'ai pas trouvé ce qui me correspondait pour faire tout un album. Aragon est le seul poète connu que j'ai mis souvent en musique. Je trouve que sa poésie correspond à une sorte d'idéal d'écriture dans le domaine de la chanson. Le sens des images, la force de son expression, la concision extrême de ses vers ce sont des choses qui, à mon avis, sont essentielles dans l'écriture d'une chanson. Aragon a écrit des poèmes qui n'étaient pas faits a priori pour être des chansons quoique le mot chant, le mot chanson reviennent constamment dans son oeuvre. Lui même a écrit "Chanson de ceci"," Chanson de cela". Le chant, au sens général du terme le chant de l'homme revient dans son oeuvre des dizaines et des dizaines de fois. Il est évident que d'avoir été mis en musique a permis à certains de ses textes d'être véhiculés d'une manière incomparable dans le public et d'avoir un écho qu'ils n'auraient pas eu sans cela. C'est sûr, D'ailleurs, il le reconnaissait lui-même. Il était très content d'entendre ses chansons. Il disait "Tiens ! Mais c'est de moi,ça ! " Souvent, il ne s'en rappelait plus . « Mais où t'as pris ça?". Parmi les chansons que je n'ai pas mis en musique, c'est "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" que j'aurais aimé faire, mais il y en a d'autres de Ferré dans ce cas. Ferré est un des musiciens qui a eu de grandes réussites avec Aragon. En 1971, j'avais sorti chez Barclay un album Ferrat-Aragon avec dix titres que j'ai réenregistrés par la suite chez Gérard Meys. Entre temps, j'avais mis quatre nouveaux textes en musique. On vient de republier, au printemps de cette année,tous les titres d'Aragon, les dix premiers plus ces quatre autres, soit quatorze chansons. Un deuxième volume est en projet. Il est bien avancé, j'ai déjà pas mal de choses, mais la date de sortie n'est pas encore décidée. Il faut que je retravaille encore des chansons et que j'en fasse peut-être d'autres. Il y en a que j'aime beaucoup. Mais c'est comme pour tout : les choses seront incomparables par rapport à ce qui s'est passé. Si je fais un nouvel Aragon, ce sera douze chansons peut-être d'un seul coup. Elles seront nouvelles et les gens se réfèreront aux anciennes, je m'attends à ça. On regrette toujours un peu les choses anciennes, dans la chanson comme dans d'autres domaines. Mais enfin, quand je sortirai ce disque, c'est que j'en serai content. Ces chansons apporteront autre chose que ce qu'il y avait dans le premier. Ça ne veut pas dire meilleures ou plus belles, mais un peu différentes. C'est ce que je cherche à faire, d'ailleurs. Beaucoup de gens ne savaient même pas quelles étaient les opinions politiques d'Aragon et certaines de ses chansons sont devenues de véritables chansons populaires. Je pense à quelques-unes que j'ai faites, Nous dormirons ensemble, Que serais-je sans toi ? ou Aimer à perdre la raison, mais il y en a d'autres. Et ça a été évidemment quelque chose d'extraordinaire pour lui. Aragon a vécu des événements dans un siècle où les choses étaient, disons, beaucoup plus manichéennes qu'elles ne peuvent l'être aujourd'hui à la lumière de l'Histoire. Il a exalté certaines choses qui ne seraient plus possibles maintenant : par exemple quand il chantait - si j'ose dire - le retour de Maurice Thorez : "Il revient... il revient...". C'était tout un bruit qui courait les campagnes, les ateliers... Aujourd'hui, ce serait difficile d'écrire semblable poésie. A ce moment-là, il est certain que beaucoup de gens étaient staliniens sans savoir évidemment ce que Staline avait fait. Ils l'étaient pour ce qu'il représentait et ce qu'il avait représenté contre le fascisme, etc. Mais il faut refaire l'histoire de France ! Quand aux prises de positions d'Aragon sur certaines choses qui se sont passées à l'Est, il faut rappeler qu'il a protesté contre le procés Siniavski-Daniel à une époque déjà très ancienne. Je crois, d'ailleurs, que les Lettres Françaises avaient été interdites en Union soviétique. mais d'un autre côté, il est certain que pour ce qui était de dénoncer haut, très haut, ce que lui-même appelait et m'a dit être une caricature de socialisme, il y a déjà longtemps, il y a vingt ans, eh bien, il n'a pas clamé ça à tous les échos. Sans doute a-t-il eu tort. Au festival du Val de Marne, un hommage va lui être rendu par de nombreux artistes. Je n'y chanterai pas. Je ne veux pas faire d'exceptions, sinon, après, j'ai tout le monde sur le dos. Ou alors, ce sera tout à fait improvisé et dans un petit cadre. Sans ça, rien n'est prévu du tout. Pour moi, Aragon reste un des grands poètes de notre temps et de tous les temps. Il a une richesse d'expression, une concision, une densité d'écriture, une imagination prodigieuse. Dans les textes que j'ai mis en musique, il y a essentiellement des poèmes d'amour. Je n'ai pas mis en musique de textes proprement politiques. Il y en a qui sont relatifs à des choses, disons, universelles sur l'homme mais finalement, ce sont les textes d'amour qui sont devenus des succès." Que serais-je sans toi ? ou la "petite cuisine " Je "trafiquais" un peu ses textes.J'isolais deux vers pour en faire un refrain, il m'arrivait de les intervenir, de couper des vers, Enfin, je faisais ce que j'appeiais "ma petite cuisine". Par exemple Que serais-je sans toi ? Au départ, c'est un poème très long, avec de multiples couplets Jai isolé quatre vers pour en faire ie refrain J'ai même interverti à i'intérieur de ces quatre vers deux phrases parce que je pensais que, pour la chanson, c'était plus évident. Les quatre vers "Que serais-je sans toi qui vint à ma rencontre Que serai-je sans toi qu'un coeur au bois dormant / Que cette heure arrêtée au cadran de la montre / Que serais-je sans toi que ce balbutiement», n'étaient pas écrits dans cet ordre-là. Vous savez, c'est un peu comme disait Picasso "Je ne cherche pas, je trouve". Là, ces quatre vers m'ont sauté aux yeux Je me suis dit c'est le principal du poème, l'essentiel de tout ce texte. Pour moi, parce qu'il se peut aussi que dans certains cas, j'ai pu déformer le sens général de l'oeuvre, de la même manière que j'ai pu aussi l'accentuer. | ||
Merci andémil | ||
il y a une grand quantité de textes...et lire demande du temps... je suis bien placée pour le dire... quand je passe sur affection et que je commence à lire...je pestèle ensuite en voyant l'heure car il ne me reste alors plus le temps d'écrire... C'est ainsi que je perds le fil...comme on dit...et c'est bien vrai... et à force de perdre le fil... je ne sais plus glisser de commentaires car j'ai l'impression d'être hors courant... et pour dire des bêtises je m'abstiens... mais bon... j'essaie de m'assumer... comme je peux bonjour à toi... j'espère que ces textes te fourniront quelques moments de pur bonheur... en tous cas c'est mon cas... et je remercie Louli...d'avoir signalé qu'elle ne connaissait pas tout... de la sorte j'en ai profiter pour relire ce que j'ai tant de fois lu ou écouter et comme dit Jean Ferrat... Citation: C'est comme cela que je l'ai découvert... J'adore les textes de Jean Ferrat. J'ai découvert son disque "Ferrat chante Aragon" et j'ai écouté... ces textes m'ont procuré une telle émotion (ressentie à chaque fois identique)qu'elle m'étonne et me surprend à chaque fois... J'en profite donc pour remettre en page le texte là plus haut que j'ai pris du net et copier tel... Mais la pagination n'est pas correcte pour affection... donc je la refais, tu auras plus facile à lire... et donc pour moi ce sera une re-lecture faite avec bonheur... à toi et un petit | ||
si tu remets en forme et que tu découpes pour nous, il sera plus facile d'en profiter, c'est important de rendre les textes abordables au premier coup d'oeil merci | ||
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