<< Précédent | | Marie, Milady | | Suivant >> |
---|
Ce ciel qu’elle aimait si bleu, bleu comme ses yeux. Pudique, elle n’avait pas voulu que nous parlions de ce mal qui a eu raison d’elle. Et elle n’aimerait pas aujourd’hui que nous nous étalions. La Bannière a perdu une Dame. Même si elle n’y venait plus, Aff a perdu l’une de ses plus belles plumes. P’tite, sœur, Frangine… Marie. Milady était son pseudo. Promis P’tite sœur, nous continuerons à lever nos verres. Tu me comprends... ![]() ![]() | ||
"""Lundi une heure du matin....une voix tellement chargée de peine et d'émotion que j'ai du mal à la reconnaître malgré nos fréquents appels téléphoniques me tire de mon sommeil: "Marie nous a quittés". Etait-ce un cauchemar ? Non, c'était toi mon Phil qui m'annonçait la terrible nouvelle ! Marie tu étais des notres lors de cette magnifique aventure que nous avions organisée, ce fameux été 2004 chez moi en Corse. J'ai encore en mémoire la couleur de tes yeux et celle de ton sourire; en mémoire aussi ta gentillesse, ton humour et tout ce qui faisait ce que tu étais. Le dernier contact que j'ai eu avec toi est ta gentille réponse à mon SMS pour cette nouvelle année. Les mots ont un peu de mal à sortir mais j'ai tenu à faire passer ce message et à laisser sur ce fil une petite trace de ma peine. Je me joins à vous tous pour penser bien fort à Marie. Au revoir Marie. ![]() Voilà ma petite Pat, un bel hommage qui vient s'ajouter aux autres. ![]() | ||
![]() J'ai pu trouver une connexion pour venir faire un petit tour par ici... ![]() Plein de pensées encore pour notre Marie... ![]() | ||
Je t'appelais Ma Reine, ou ma Reine Blanche car je trouvais que tu avais cette beauté...ce port altier, ce regard si beau . Notre première rencontre, nos échanges, ma visite dans ton petit paradis, ton accueil, nos fou rire, nos coup de gueule, nos silences..... tous reste la..... comme un poids.... ça monte, ça descend depuis le coup de fil de phil! J'ai même pas eu le courage de me connecter hier, j'ai tout la et BSBR que c'est lourd !!! La vie a fait que nous nous sommes éloignée chacune de notre coté ma reine, mais jamais je n'oublierais nos moments et la richesse de t'avoir rencontré Marie. | ||
Demain à 11 heures je serai auprès de Marie pour l'accompagner selon l'expression consacrée "vers sa dernière demeure". Je vous demanderais, si vous voulez bien, en hommage à Marie, de ne pas poster de 11 à 12 h 00 sur ce fil, le temps de la cérémonie. Moment de recueillement qui nous unira autour d'elle. D'avance merci. | ||
| ||
![]() ![]() | ||
![]() | ||
Marie est partie, définitivement partie. Cérémonie sobre. Un diaporama laissait défiler des photos retraçant les différentes étapes de sa vie, avec ses enfants, ses petits-enfants, ses p'tits loups comme elle les appelait, ses proches. Un fond musical trés doux. Des enfants déchirés par la douleur qu'une foule d'amis extrêmement nombreux étaient venus soutenir. Et puis un buffet un peu plus loin où nous étions conviés pour prendre une collation et lever notre verre en mémoire de Marie. Les pas étaient lourds, pesants qui devaient nous séparer les uns des autres tant l'assemblée était en harmonie autour de ce souvenir encore trop brûlant.... Définitivement partie, ai-je dit ? Jamais ! Jamais Marie ne disparaitra du coeur de celles et ceux qui ont eu le grand bonheur de la connaître. Jamais. Et parait-il que ce jour funeste de samedi était la journée de la Femme ? En pensant à toi, laisse moi Marie y glisser une majuscule. ![]() ![]() | ||
| ||
Le jour de la femme et donc son jour à notre belle Marie. Je suis certaine qu’elle devait vous regarder en ésperant que vous lui laisseriez un verre. C’est bizarre comme tout vous reviens en quelques minutes. Des images des sons exactement comme dans un rêve ou tu n’as plus envie d’y sortir. Marie avec toi tu as emporté nos pensées et nos larmes, nos rires et nos colères. Aurevoir ma belle. ![]() ![]() | ||
![]() ![]() | ||
![]() ![]() | ||
ICI La traduction qui suit ainsi que les commentaires m'ont gentiment été confiés par Pierre "Rom". Contexte de la chanson de Radiohead, "Exit Music" Cette chanson illustre la fin de la version moderne de Roméo et Juliette, le film date de 1996. Je pense que le choix de Gilles se justifie plus par l'émotion véhiculée par l'issue tragique que par les paroles elles-mêmes, même si parfois la transposition est possible. Réveille-toi de ton sommeil Et sèche toutes tes larmes Aujourd'hui, on s'échappe On s'échappe Fait tes valises et habille toi Avant que ton père nous entende Avant que tous les enfers ne s'échappent Respire, continue de respirer Garde ton sang-froid Respire, continue de respirer Je ne peux pas faire ça tout seul Chante nous une chanson Une chanson qui nous tienne chaud Il fait si froid Si froid Tu peux rire D'un rire mou Nous espérons que vos règles et votre sagesse Vous étouffent Maintenant, nous ne sommes qu'un Dans une paix éternelle Nous espérons que ça vous étouffe Que ça vous étouffe Nous espérons que ça vous étouffe Que ça vous étouffe Nous espérons que ça vous étouffe Que ça vous étouffe Pour celles et ceux qui voudraient poster un témoignage de soutien à la famille: http://www.avis-de-deces.net/f_Madame-Marie-Louise-SCHNEIDER---HARTMANN_29072_1_0.html A moins que vous ne vouliez poster sur son blog: http://marielhs.blogspot.com/ | ||
Commentaires de Pierre-Rom. Voici le sonnet de Marie, un joyau,un hymne à la vie, au matin qui se lève encore une fois. Elle l'a écrit en janvier de cette année. L'écriture est si délicate, si légère et si pudique que son contenu ne se révèle complètement qu'au lecteur attentif à l'état de Marie. Sonnet à la Vie La nuit s’exile au jour qui naît dans les rayons D’un soleil, d’une pluie, d’une brume confuse Et l’oiseau se réveille jouant du mirliton Dans les ombres mourantes d’évidences diffuses. Tandis que dans mes yeux sa naissance s'irise Que piaffe le moineau et vole l'hirondelle, Ma raison se ranime et se familiarise Aux pétales velours d'un bouquet de dentelles. Rallumer mes sourires comme chaque matin, Inviter tendrement la vie à se couler Au creux du merveilleux , mordre l'immensité. Apprivoiser mes doutes, accepter le festin Dont se nourrit mon âme cambrée vers le bonheur Et exister encore en semant la douceur. | ||
![]() | ||
autant éternellement et je le savais aussi ![]() ![]() moi aussi il a fallu que je fasse ma part de deuil | ||
Dès mon retour dans quelques jours, je me rapprocherai de toi et nous pourrons discuter dans le calme. Je t'embrasse. | ||
si elle est là où si elle m'entend et je leve mon verre à l amitié qui ne s'est jamais brisé de tout coeur avec vous et pour te dire que les méchants c'est pas nous et les mistrals gagnants, et les mistrals gagnants.... ![]() ![]() | ||
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ||
Six mois que tu es partie ? Et le vide que tu as laissé est là, béant, qui n'arrivera jamais à engloutir le souvenir des moments merveilleux que nous avons partagés. Jamais. ![]() | ||
| ||
1 | 2 | Page 3 | 4 | 5 | 6 | Suivante> | Dernière>> | ||
<< Précédent | | Marie, Milady | | Suivant >> |
---|