Un Homme
76 ans
172 cm 65 Kg | | Europe \ France \ Provence Alpes Cote d'azur \ Alpes Maritimes | J' aime les arts en général et plastiques en particulier, la nature, les beaux mots , la spiritualité, l' humour ( liste non exhaustive).
"Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue."
Albert Einstein
"Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer."
Antonin Artaud
"Dieu, pourquoi tu n’as pas créé de prédateur pour l’homme ? Parce que celui-là, je l’ai fait assez con pour s’éliminer tout seul."
" Vivre de manière linéaire c' est déjà être mort"
Ressuscitez-moi.
"Au long des périodes historiques la plupart des hommes avaient estimé correct, l' âge venant, de faire allusions au problèmes de sexe comme n'étant que des gamineries inessentielles , et de considérer que les vrais sujets ... , étaient la politique, les affaires, la guerre, etc .." " La vérité... il devenait de plus en plus difficile à dissimuler que les véritables buts des hommes, les seuls qu' ils auraient poursuivis spontanément s' ils en avaient conservé la possibilité, étaient exclusivement d' ordre sexuel."
M. Houellebec. La possibilité d' une île . "
**************************************
L’éclat fané
Sous la cloche des jours au silence terni, chaque heure s’efface comme un fruit pourri. On danse, un instant, sur les braises du monde, puis tout redevient cendre, fade et sans onde.
Les rires s’effilochent au vent du regret, les visages s’éloignent sans qu’on les remette. Et pourtant, on espère, comme on jette une rose sur l’eau noire d’un puits que personne n’arrose.
Le sablier rêve
Le sablier rêve — et dans ses grains dorés s’égarent des papillons jamais nommés. Le temps, parfois, trébuche dans la ficelle d’un chaton cosmique au pelage d’aquarelle. Une minute soupire dans un coquillage, une seconde s’effeuille comme un mirage. Et nous — bulles flottantes dans ce vin d’univers — Osons croire qu’un soupir peut percer l’envers.
Minute papillon
La vie… c’est court. un café trop chaud, une main qu’on lâche, une chanson qu’on n’écoute pas jusqu’au bout. C’est marcher vite sous la pluie sans lever les yeux, c’est remettre à demain ce qu’on voulait dire hier.
Mais parfois, il y a une seconde qui s’arrête. un regard, un rire idiot, le goût d’un fruit mûr ou d’un baiser volé.
Et là, tu te dis : ah ouais… c’était ça, vivre.
Les cendres du lys
La lune verse un chant pâle sur les choses, et le temps glisse, aveugle, entre les roses. Un sablier d’opale égrène des soupirs, chaque grain est un songe au seuil du souvenir. Le vent caresse un nom que nul n’a su écrire, dans l’éther s’effilochent nos désirs en délire. Tout vit, tout meurt, tout renaît dans le brouillard — La vie est une lampe qu’on allume trop tard. Mais dans le cœur du lys, même fané, palpite l’éclat d’un sens deviné. Et l’éphémère devient l’éternel — Si l’âme s’y perd comme une aile au ciel.
Le voile des heures
Dans un jardin noyé d’encens et de silence, la cloche d’une étoile pleure une absence. Le temps — ce spectre drapé de fleurs noires — effleure nos âmes de souvenirs illusoires.
Une harpe oubliée chante sous la mousse, chaque corde vibre d’un mot que rien ne pousse. Des lucioles d’ombre frôlent des pensées closes, et la nuit s’égoutte dans l’œil des choses.
Un ange traverse un rêve inachevé, ses ailes trempées dans un livre refermé. Et nous, passagers d’une veille incertaine, goûtons la cendre sucrée des fontaines.
Chant pour l’éphémère
Par l’ombre qui danse dans l’œil du matin, par la rose fanée au cœur du destin, par le feu qui s’éteint sans cendre ni bruit, que l’instant s’ouvre — et que le monde fuit.
O toi, temps silencieux aux sabliers fendus, fais pleuvoir ton or sur les heures perdues, suspend l’aiguille, fais taire l’horloge, ouvre la brume, et trace l’éloge
D’un souffle, d’un cri, d’un regard qui chavire, avant que la nuit ne vienne tout écrire.
|
|
| |
