Poème Extraordinaire 2 vus 1 Coeur 02/07/2008 Auteur : |
Ô Hélène quelle pluie !
Le mardi, j’ai rencontré Hélène
A quinze heures
A l’heure de l’ennui infini,
Mais le tintement de la pluie
Avec une femme comme Hélène
Est un chant de voyage
Pluie,
Quelle nostalgie…nostalgie du ciel
Au ciel !
Pluie,
Quel gémissement….gémissement des loups
Pour leur espèce !
Il pleut sur le toit de la sécheresse,
Sécheresse dorée dans les icônes des églises,
A quelle distance la terre est-elle loin de moi ?
Et l’amour de toi ?
Dit l’étranger à la vendeuse de pain, Hélène,
Dans une rue étroite comme ses chaussettes,
-Pas plus d’un mot….et pluie !
Pluie affamée d’arbres…
Pluie affamée de pierres…
Et l’étranger qui poursuit :
Hélène, Hélène ! Est-ce que l’odeur de pain
Monte maintenant
De toi, vers une fenêtre
Dans un pays lointain …
Pour répéter les paroles d’Homère ?
Est-ce que l’eau jaillit de tes épaules
Vers des arbres séchés dans un poème
Et Hélène de lui répondre :
Ô quelle pluie !
Ô quelle pluie !
L’étranger lui dit alors :
Me faut Narcisse pour que je puisse regarder
L’eau, la tienne
Regarder mon corps.
Regarde
Ô toi Hélène,
Dans l’eau de nos rêves tu trouveras
Les morts sur tes rivages qui chantent pour
Ton nom :
Hélène …Hélène ! Ne nous laisse pas
Seuls comme la lune
Ô quelle pluie !
Ô quelle pluie !
Et l’étranger qui poursuit :
J’ai déjà fait la guerre
Sous tes ordres,
Et tu n’es pas innocente de mon sang asiatique.
Et tu ne seras jamais innocente
D’un sang
Caché dans les veines de tes roses .Hélène
Qu’il étaient durs les grecs d’autan !
Et qu’il était morose, Ulysse, cet amoureux
De voyages
Qui cherchait sa légende
Dans les pèlerinages !
J’ai révélé ce que je lui ai tue
Et ce que j’ai dit je l’ai caché
A Hélène.
Mais elle sait ce que l’étranger ne peut dire …
Et sait ce qu’il chuchote à l’odeur
Qui se brise sous la pluie.
Elle lui dit enfin :
La guerre de Troie n’a eu lieu
Jamais !
Ô quelle pluie !
Ô quelle pluie !
A quinze heures
A l’heure de l’ennui infini,
Mais le tintement de la pluie
Avec une femme comme Hélène
Est un chant de voyage
Pluie,
Quelle nostalgie…nostalgie du ciel
Au ciel !
Pluie,
Quel gémissement….gémissement des loups
Pour leur espèce !
Il pleut sur le toit de la sécheresse,
Sécheresse dorée dans les icônes des églises,
A quelle distance la terre est-elle loin de moi ?
Et l’amour de toi ?
Dit l’étranger à la vendeuse de pain, Hélène,
Dans une rue étroite comme ses chaussettes,
-Pas plus d’un mot….et pluie !
Pluie affamée d’arbres…
Pluie affamée de pierres…
Et l’étranger qui poursuit :
Hélène, Hélène ! Est-ce que l’odeur de pain
Monte maintenant
De toi, vers une fenêtre
Dans un pays lointain …
Pour répéter les paroles d’Homère ?
Est-ce que l’eau jaillit de tes épaules
Vers des arbres séchés dans un poème
Et Hélène de lui répondre :
Ô quelle pluie !
Ô quelle pluie !
L’étranger lui dit alors :
Me faut Narcisse pour que je puisse regarder
L’eau, la tienne
Regarder mon corps.
Regarde
Ô toi Hélène,
Dans l’eau de nos rêves tu trouveras
Les morts sur tes rivages qui chantent pour
Ton nom :
Hélène …Hélène ! Ne nous laisse pas
Seuls comme la lune
Ô quelle pluie !
Ô quelle pluie !
Et l’étranger qui poursuit :
J’ai déjà fait la guerre
Sous tes ordres,
Et tu n’es pas innocente de mon sang asiatique.
Et tu ne seras jamais innocente
D’un sang
Caché dans les veines de tes roses .Hélène
Qu’il étaient durs les grecs d’autan !
Et qu’il était morose, Ulysse, cet amoureux
De voyages
Qui cherchait sa légende
Dans les pèlerinages !
J’ai révélé ce que je lui ai tue
Et ce que j’ai dit je l’ai caché
A Hélène.
Mais elle sait ce que l’étranger ne peut dire …
Et sait ce qu’il chuchote à l’odeur
Qui se brise sous la pluie.
Elle lui dit enfin :
La guerre de Troie n’a eu lieu
Jamais !
Ô quelle pluie !
Ô quelle pluie !