djenie à l'idée
| 2 vus 13/07 Oeuvre Originale Auteur : djenie à l'idée |
un moment de grâce
Mes douleurs articulaires se sont réveillées. Se trémousser , sautiller, tourner sur du bitume, c'est un "tue ancien".
Je feinte une danse où les pieds s'accrochent "à la piste" , avec des déplacements latéraux peu élégants....
Assis sur un banc je souris....les jeunes estivants, les touristes, les fidèles , et leurs pas parfois dissymétriques mais enthousiastes. Un été pourri ça se fête à tout prix....
Miracle d'un soir il tombe des cordes un peu partout dans les environs. La brise côtière protège le petit port et ses lampions, son bar et ses galettes....et la foule qui pour mieux voir rapproche les bancs jusqu'à obliger les danseurs à se bousculer.
Une sorte d'arène s'est formée ainsi, tenant chaud les "actifs" : on finit par transpirer alors que les "petites laines" recouvraient les épaules dans cette soirée très fraiche.
Nos pas peu à peu se sont alourdis, beaucoup de curieux ont quitté la fête....
Voici qu'on annonce la dernière danse à deux : une jolie mazurka avec des paroles mélancoliques écrites par un auteur solognot .
Quittant un petit groupe de connaissances, je cherche une cavalière....
Je remarque une jeune femme qui s'est avancée et qui semble attendre une invite...
J'hésite un peu , mais devant la rareté des femmes disponibles.....j'ose enfin me proposer....
Elle me remercie très gentiment d'une voix très douce...
quelques secondes pour s'accorder, et immédiatement sa légèreté me semble miraculeuse...
Elle a tout pour elle, c'est une jeune femme très belle, elle connait la mélodie, et elle vole au dessus du bitume....
Je ne sens léger, emporté par ce plaisir particulier qu'offre rarement la danse...
Quoi ? et mes articulations souffreteuses ? on verra ça plus tard, j'ai perdu 10 kilos et 20 ans en 20 secondes....
Malgré le bitume accrocheur , c'est comme si nous glissions , effacions nos différences de générations , pour quelques minutes. Au sein de cet été pourri, une brève lumière s'est invitée, un plaisir intense et bref me transporte.
Un mot me traverse...magnifique .
Quelques mots échangés : "sur du parquet cela aurait été génial " oh oui c'est vrai"
Et d'un coup je réalise que je reprends mon poids et mes années.....mais où donc étaient ils passés ?
Retour vers ma bagnole garée assez loin, pour que le défilé de mes souvenirs s'étire....et que la lumière s'éteigne peu à peu...
Je feinte une danse où les pieds s'accrochent "à la piste" , avec des déplacements latéraux peu élégants....
Assis sur un banc je souris....les jeunes estivants, les touristes, les fidèles , et leurs pas parfois dissymétriques mais enthousiastes. Un été pourri ça se fête à tout prix....
Miracle d'un soir il tombe des cordes un peu partout dans les environs. La brise côtière protège le petit port et ses lampions, son bar et ses galettes....et la foule qui pour mieux voir rapproche les bancs jusqu'à obliger les danseurs à se bousculer.
Une sorte d'arène s'est formée ainsi, tenant chaud les "actifs" : on finit par transpirer alors que les "petites laines" recouvraient les épaules dans cette soirée très fraiche.
Nos pas peu à peu se sont alourdis, beaucoup de curieux ont quitté la fête....
Voici qu'on annonce la dernière danse à deux : une jolie mazurka avec des paroles mélancoliques écrites par un auteur solognot .
Quittant un petit groupe de connaissances, je cherche une cavalière....
Je remarque une jeune femme qui s'est avancée et qui semble attendre une invite...
J'hésite un peu , mais devant la rareté des femmes disponibles.....j'ose enfin me proposer....
Elle me remercie très gentiment d'une voix très douce...
quelques secondes pour s'accorder, et immédiatement sa légèreté me semble miraculeuse...
Elle a tout pour elle, c'est une jeune femme très belle, elle connait la mélodie, et elle vole au dessus du bitume....
Je ne sens léger, emporté par ce plaisir particulier qu'offre rarement la danse...
Quoi ? et mes articulations souffreteuses ? on verra ça plus tard, j'ai perdu 10 kilos et 20 ans en 20 secondes....
Malgré le bitume accrocheur , c'est comme si nous glissions , effacions nos différences de générations , pour quelques minutes. Au sein de cet été pourri, une brève lumière s'est invitée, un plaisir intense et bref me transporte.
Un mot me traverse...magnifique .
Quelques mots échangés : "sur du parquet cela aurait été génial " oh oui c'est vrai"
Et d'un coup je réalise que je reprends mon poids et mes années.....mais où donc étaient ils passés ?
Retour vers ma bagnole garée assez loin, pour que le défilé de mes souvenirs s'étire....et que la lumière s'éteigne peu à peu...