lysandra
| Poème Extraordinaire 4 vus 1 Coeur 04/11/2006 Auteur : lysandra |
Blanc Loup et Mouton noir
Blanc Loup et Mouton noir
Cours Loup, le manteau de soie noire de dame nuit agrippe ta fourrure, s'accroche entre tes poils pour te chevaucher, elle... ta complice. Et ton hurlement sans fin continu, pointes ton museau vers la lune d'argent, et elle-même semble frémir de peur. Loup noir sous la nuit, cours-tu sans fin à la recherche d'une victime ? Que coule le rouge, dans une rivière qui apaise son âme noirâtre faite du sang coagulé de ses victimes ...
Mouton qui frissonne, de frayeur ou de peur, des deux peut-être, c'est vrai que la peur donne des frissons...Douce fourrure; Mais les boucles sont imbibées de sang ..Mouton as-tu rencontré sur ton passage le loup ? On te chérira pour te consoler...et si dans notre maison il y a un mort, c'est ton ennemi canidé qui réclamait ton sang encore une fois...pauvre victime
Le jour s'est levé dans la plaine et le drame fut dévoilé. Loup court encore mais ne chasse pas, tes crocs émoussés sont rangés sagement dans leur fourreau depuis bien longtemps. La nuit à cessé de t’agripper la fourrure et le sang qui coule est le tien. Nuit est ton ennemi et chaque nuit elle te poursuit, alors tu cours et lorsque tu es épuisé tu supplies la lune. Ce cri qui pénètre les chaires n'est pas une menace mais une demande d'aide ! . Tu t'es à nouveau assis près de la rivière comme la nuit dernière. Et tu hurles encore , cette fois c'est le soleil qui frémit... non pas le soleil, son reflet dans le ruisseau car tu y a posé ta patte par hasard. Le soleil miel éclaire à présent ton pelage...il est blanc, est-ce possible sur un loup, lui le prédateur de part son aspect
Ô joli mouton ne frisonne plus , le jour se lève qu'as-tu à craindre à présent ? Nous pleurons le mort dans notre maisonnée, mais si le loup ne l'a pas tué qui est-ce ? Je passe mes doigts dans tes boucles le sang a séché , mais quand je les enlève, le rouge recommence à couler. Je regarde ma main, puis ton pelage, c'est moi qui saigne, et je m’aperçois, aux coupures que je porte que ta laine est de verre. Tu frissonnes à nouveau, dans tes yeux je vois au grand jour que c'est de plaisir. Tu aimes faire mal, c'est donc toi qui as tué l'un des nôtres.. ta fourrure est visible à présent que les rayons du soleil se posent dessus ...elle est noire... pourtant nous ne comprenons pas , ton aspect ne le disait pas ...
Mouton Noir, c'est ton âme qui tue, Loup blanc c'est ton âme qui a été tuée...et pourtant votre aspect extérieur disait le contraire ....
Calli Kayan
Cours Loup, le manteau de soie noire de dame nuit agrippe ta fourrure, s'accroche entre tes poils pour te chevaucher, elle... ta complice. Et ton hurlement sans fin continu, pointes ton museau vers la lune d'argent, et elle-même semble frémir de peur. Loup noir sous la nuit, cours-tu sans fin à la recherche d'une victime ? Que coule le rouge, dans une rivière qui apaise son âme noirâtre faite du sang coagulé de ses victimes ...
Mouton qui frissonne, de frayeur ou de peur, des deux peut-être, c'est vrai que la peur donne des frissons...Douce fourrure; Mais les boucles sont imbibées de sang ..Mouton as-tu rencontré sur ton passage le loup ? On te chérira pour te consoler...et si dans notre maison il y a un mort, c'est ton ennemi canidé qui réclamait ton sang encore une fois...pauvre victime
Le jour s'est levé dans la plaine et le drame fut dévoilé. Loup court encore mais ne chasse pas, tes crocs émoussés sont rangés sagement dans leur fourreau depuis bien longtemps. La nuit à cessé de t’agripper la fourrure et le sang qui coule est le tien. Nuit est ton ennemi et chaque nuit elle te poursuit, alors tu cours et lorsque tu es épuisé tu supplies la lune. Ce cri qui pénètre les chaires n'est pas une menace mais une demande d'aide ! . Tu t'es à nouveau assis près de la rivière comme la nuit dernière. Et tu hurles encore , cette fois c'est le soleil qui frémit... non pas le soleil, son reflet dans le ruisseau car tu y a posé ta patte par hasard. Le soleil miel éclaire à présent ton pelage...il est blanc, est-ce possible sur un loup, lui le prédateur de part son aspect
Ô joli mouton ne frisonne plus , le jour se lève qu'as-tu à craindre à présent ? Nous pleurons le mort dans notre maisonnée, mais si le loup ne l'a pas tué qui est-ce ? Je passe mes doigts dans tes boucles le sang a séché , mais quand je les enlève, le rouge recommence à couler. Je regarde ma main, puis ton pelage, c'est moi qui saigne, et je m’aperçois, aux coupures que je porte que ta laine est de verre. Tu frissonnes à nouveau, dans tes yeux je vois au grand jour que c'est de plaisir. Tu aimes faire mal, c'est donc toi qui as tué l'un des nôtres.. ta fourrure est visible à présent que les rayons du soleil se posent dessus ...elle est noire... pourtant nous ne comprenons pas , ton aspect ne le disait pas ...
Mouton Noir, c'est ton âme qui tue, Loup blanc c'est ton âme qui a été tuée...et pourtant votre aspect extérieur disait le contraire ....
Calli Kayan