Mimi17rft
The Rose
Some say love it is a river
That drowns the tender reed.
Some say love it is a razor
That leaves your soul to bleed.
Some say love it is a hunger
An endless, aching need
I say love it is a flower,
And you it's only seed.
It's the heart afraid of breaking
That never learns to dance
It's the dream afraid of waking
That never takes the chance
It's the one who won't be taken,
Who cannot seem to give
And the soul afraid of dying
That never learns to live.
And the night has been too lonely
And the road has been too long.
And you think that love is only
For the lucky and the strong.
Just remember in the winter
Far beneath the bitter snow
Lies the seed that with the sun's love,
In the Spring becomes the Rose
traduction :
------------
Certains disent l'amour c'est une rivière
qui noie le roseau tendre
Certains disent l'amour c'est un rasoir
qui quitte votre âme pour saigner
Certains disent l'amour c'est une faim
un besoin douloureux infini
Je dis l'amour c'est une fleur
et vous c'est seulement la graine
C'est le coeur ayant peur de la casse
qui n'apprend jamais à danser
C'est le rêve ayant peur du réveil
qui ne prend jamais la chance
C'est celui qui ne prendra pas
qui ne peut pas sembler donner
Et l'âme ayant peur de la mort
qui n'apprend jamais à vivre
Et la nuit a été solitaire
Et la route a été longue
Et vous pensez que l'amour est seulement
Pour le chanceux et le fort
Rappelez-vous juste en hiver
Loin au-dessous de la neige endurcie
Qui ment à la graine. Avec l'amour du soleil,
La rose revient au printemps.
Some say love it is a river
That drowns the tender reed.
Some say love it is a razor
That leaves your soul to bleed.
Some say love it is a hunger
An endless, aching need
I say love it is a flower,
And you it's only seed.
It's the heart afraid of breaking
That never learns to dance
It's the dream afraid of waking
That never takes the chance
It's the one who won't be taken,
Who cannot seem to give
And the soul afraid of dying
That never learns to live.
And the night has been too lonely
And the road has been too long.
And you think that love is only
For the lucky and the strong.
Just remember in the winter
Far beneath the bitter snow
Lies the seed that with the sun's love,
In the Spring becomes the Rose
traduction :
------------
Certains disent l'amour c'est une rivière
qui noie le roseau tendre
Certains disent l'amour c'est un rasoir
qui quitte votre âme pour saigner
Certains disent l'amour c'est une faim
un besoin douloureux infini
Je dis l'amour c'est une fleur
et vous c'est seulement la graine
C'est le coeur ayant peur de la casse
qui n'apprend jamais à danser
C'est le rêve ayant peur du réveil
qui ne prend jamais la chance
C'est celui qui ne prendra pas
qui ne peut pas sembler donner
Et l'âme ayant peur de la mort
qui n'apprend jamais à vivre
Et la nuit a été solitaire
Et la route a été longue
Et vous pensez que l'amour est seulement
Pour le chanceux et le fort
Rappelez-vous juste en hiver
Loin au-dessous de la neige endurcie
Qui ment à la graine. Avec l'amour du soleil,
La rose revient au printemps.
La bicyclette
Paroles: Pierre Barouh
Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette...
Paroles: Pierre Barouh
Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette...
Les gens qui voit de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais, c’est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoir'
Pour accueillir quelque temps les amours débutants.
Refrain
Les amoureux qui s’bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics,
En s' foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s' bécott'nt sur les bancs public's,
Bancs publics, bancs publics,
En s’disant des « Je t'aim'» pathétiqu's
Ont des p'tit's gueul's bien sympathiqu's.
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher.
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant,
Dans un bien-être sûr
Et choisissant les prénoms de leur premier bébé.
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d' ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour.
Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche en passant des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr' la mèr' la fille
Le fils le saint esprit
Voudraient bien de temps en temps pouvoir s'conduir’ comme eux
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais, c’est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoir'
Pour accueillir quelque temps les amours débutants.
Refrain
Les amoureux qui s’bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics,
En s' foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s' bécott'nt sur les bancs public's,
Bancs publics, bancs publics,
En s’disant des « Je t'aim'» pathétiqu's
Ont des p'tit's gueul's bien sympathiqu's.
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher.
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant,
Dans un bien-être sûr
Et choisissant les prénoms de leur premier bébé.
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d' ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour.
Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche en passant des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr' la mèr' la fille
Le fils le saint esprit
Voudraient bien de temps en temps pouvoir s'conduir’ comme eux
I- C'est un petit bonheur, que j'avait ramassé,
Il était tout en pleurs, sur le bord d'un fossé,
Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier
Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous ne m'veuillez point je vais mourir, quelle balade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur je vous en prie, délivrez-moi de ma turture
II- J'ai pris le petit bonheur, j'l'ai mis sous mes haillons
J'ai dit faut pas qu'il meurt, vien-t-en dans ma maison
Alors le p'tit bonheur, a fait sa guérison
Sur le bord de mon coeur, il y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal furent oubliés
Ma vie de désoeuvré, j'avais dégout d'la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou que mes amis m'faisaient d'la peine
J'prenais mon petit bonheur et lui disais "c'est toi ma veine"
III- Mon bonheur à fleuri, il a fait des bourgeons
C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front
Or un matin joli, que j'sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me donner la main
J'eus beau le suplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur
Il s'en allait toujours, la tête haute sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure
IV- J'ai bien pensé mourir, de chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris
Enfin que je m'suis dit, il me reste la vie
J'ai repris mon batôn, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle, dans les pays d'malheureux
Aujourd'hui, quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux
Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux.
Il était tout en pleurs, sur le bord d'un fossé,
Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier
Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous ne m'veuillez point je vais mourir, quelle balade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur je vous en prie, délivrez-moi de ma turture
II- J'ai pris le petit bonheur, j'l'ai mis sous mes haillons
J'ai dit faut pas qu'il meurt, vien-t-en dans ma maison
Alors le p'tit bonheur, a fait sa guérison
Sur le bord de mon coeur, il y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal furent oubliés
Ma vie de désoeuvré, j'avais dégout d'la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou que mes amis m'faisaient d'la peine
J'prenais mon petit bonheur et lui disais "c'est toi ma veine"
III- Mon bonheur à fleuri, il a fait des bourgeons
C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front
Or un matin joli, que j'sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me donner la main
J'eus beau le suplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur
Il s'en allait toujours, la tête haute sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure
IV- J'ai bien pensé mourir, de chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris
Enfin que je m'suis dit, il me reste la vie
J'ai repris mon batôn, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle, dans les pays d'malheureux
Aujourd'hui, quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux
Je fais un grand détour ou bien je ferme les yeux.
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la litterature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord
C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boetie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord
C'étaient pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors
Tout's voil's dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d'abord
Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d'abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait a bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qu'ait tenu le coup
Qui n'ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la litterature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord
C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boetie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord
C'étaient pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors
Tout's voil's dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d'abord
Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d'abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait a bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qu'ait tenu le coup
Qui n'ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord