Mes douleurs articulaires se sont réveillées. Se trémousser , sautiller, tourner sur du bitume, c'est un "tue ancien".
Je feinte une danse où les pieds s'accrochent "à la piste" , avec des déplacements latéraux peu élégants....
Assis sur un banc je souris....les jeunes estivants, les touristes, les fidèles , et leurs pas parfois dissymétriques mais enthousiastes. Un été pourri ça se fête à tout prix....
Miracle d'un soir il tombe des cordes un peu partout dans les environs. La brise côtière protège le petit port et ses lampions, son bar et ses galettes....et la foule qui pour mieux voir rapproche les bancs jusqu'à obliger les danseurs à se bousculer.
Une sorte d'arène s'est formée ainsi, tenant chaud les "actifs" : on finit par transpirer alors que les "petites laines" recouvraient les épaules dans cette soirée très fraiche.
Nos pas peu à peu se sont alourdis, beaucoup de curieux ont quitté la fête....
Voici qu'on annonce la dernière danse à deux : une jolie mazurka avec des paroles mélancoliques écrites par un auteur solognot .
Quittant un petit groupe de connaissances, je cherche une cavalière....
Je remarque une jeune femme qui s'est avancée et qui semble attendre une invite...
J'hésite un peu , mais devant la rareté des femmes disponibles.....j'ose enfin me proposer....
Elle me remercie très gentiment d'une voix très douce...
quelques secondes pour s'accorder, et immédiatement sa légèreté me semble miraculeuse...
Elle a tout pour elle, c'est une jeune femme très belle, elle connait la mélodie, et elle vole au dessus du bitume....
Je ne sens léger, emporté par ce plaisir particulier qu'offre rarement la danse...
Quoi ? et mes articulations souffreteuses ? on verra ça plus tard, j'ai perdu 10 kilos et 20 ans en 20 secondes....
Malgré le bitume accrocheur , c'est comme si nous glissions , effacions nos différences de générations , pour quelques minutes. Au sein de cet été pourri, une brève lumière s'est invitée, un plaisir intense et bref me transporte.
Un mot me traverse...magnifique .
Quelques mots échangés : "sur du parquet cela aurait été génial " oh oui c'est vrai"
Et d'un coup je réalise que je reprends mon poids et mes années.....mais où donc étaient ils passés ?
Retour vers ma bagnole garée assez loin, pour que le défilé de mes souvenirs s'étire....et que la lumière s'éteigne peu à peu...
Je feinte une danse où les pieds s'accrochent "à la piste" , avec des déplacements latéraux peu élégants....
Assis sur un banc je souris....les jeunes estivants, les touristes, les fidèles , et leurs pas parfois dissymétriques mais enthousiastes. Un été pourri ça se fête à tout prix....
Miracle d'un soir il tombe des cordes un peu partout dans les environs. La brise côtière protège le petit port et ses lampions, son bar et ses galettes....et la foule qui pour mieux voir rapproche les bancs jusqu'à obliger les danseurs à se bousculer.
Une sorte d'arène s'est formée ainsi, tenant chaud les "actifs" : on finit par transpirer alors que les "petites laines" recouvraient les épaules dans cette soirée très fraiche.
Nos pas peu à peu se sont alourdis, beaucoup de curieux ont quitté la fête....
Voici qu'on annonce la dernière danse à deux : une jolie mazurka avec des paroles mélancoliques écrites par un auteur solognot .
Quittant un petit groupe de connaissances, je cherche une cavalière....
Je remarque une jeune femme qui s'est avancée et qui semble attendre une invite...
J'hésite un peu , mais devant la rareté des femmes disponibles.....j'ose enfin me proposer....
Elle me remercie très gentiment d'une voix très douce...
quelques secondes pour s'accorder, et immédiatement sa légèreté me semble miraculeuse...
Elle a tout pour elle, c'est une jeune femme très belle, elle connait la mélodie, et elle vole au dessus du bitume....
Je ne sens léger, emporté par ce plaisir particulier qu'offre rarement la danse...
Quoi ? et mes articulations souffreteuses ? on verra ça plus tard, j'ai perdu 10 kilos et 20 ans en 20 secondes....
Malgré le bitume accrocheur , c'est comme si nous glissions , effacions nos différences de générations , pour quelques minutes. Au sein de cet été pourri, une brève lumière s'est invitée, un plaisir intense et bref me transporte.
Un mot me traverse...magnifique .
Quelques mots échangés : "sur du parquet cela aurait été génial " oh oui c'est vrai"
Et d'un coup je réalise que je reprends mon poids et mes années.....mais où donc étaient ils passés ?
Retour vers ma bagnole garée assez loin, pour que le défilé de mes souvenirs s'étire....et que la lumière s'éteigne peu à peu...
On a parfois l’impression que le monde est fait de choses qu’on subit, les tremblements de terre, les inondations, les guerres, la télé réalité, et plus récemment le Corona virus, mais il est important de se souvenir qu’il y à des choses qu’on maitrise, comme le pardon, une deuxième chance, un nouveau départ, parce que la seule chose qui transforme le désert de solitude qu’est le monde en un endroit merveilleux, c’est l’Amour, l’Amour sous toutes ses formes, l’Amour nous donne l’espoir de sortir de cette crise, de sortir grandi, gardez l’espoir
Tu glisses ton genou entre mes jambes pales. Je résiste… un moment, et le jeu se poursuit.
Tu plaque mes épaules, me domine et me tiens, tes mains glissent sur moi, mes épaules, mes seins et ta barbe naissante griffe ma peau satin. Je frémis.
Tes doigts doux me séparent et tu fouilles savant, comme on découvre un nid, cherchant les œufs Tes doigts se font légers et d’à-coups insistants. Je découvre mes formes aux allures du toucher.
Je bats de mon désir et ruisselle à tes doigts.
Ta bouche avide et légère s'abreuve de mes émois, je caresse ta crinière, y enfonce mes doigts et tu sens à ta tête ce que mon ventre dit bas.
Je ne peux plus attendre ! Et plus je me débats, et mieux tu me tiens à plat de tes deux mains puissantes.
Viens, je te dis, viens… et je suis suppliante.
Viens. Je n'en puis plus, mon amour devient haine à l'attente !
Je t'accueille, souveraine et tout mon corps vibre de ce joyeux festin. Mon désir avait faim.
Tu taraudes mon ventre en de doux mouvements.
Mes cuisses enserrent ton torse et ton poids me dévore.
Me voilà empaler comme un papillon mort, mais qui vivrait quand même, pour mieux mourir encore…
Nous allons à ce rythme un bon moment quand même, nous arrêtant souvent pour murmurer " je t'aime ".
Je m'allège parfois te mettant sur le dos.
Tes doigts à mes cuisses s'enfoncent, je sais que tu es prêt, cette fois je renonce.
Je vrille sur ton vît, et ton sexe durci m'arrache des clameurs quand nous jouissons en chœur.
Tu plaque mes épaules, me domine et me tiens, tes mains glissent sur moi, mes épaules, mes seins et ta barbe naissante griffe ma peau satin. Je frémis.
Tes doigts doux me séparent et tu fouilles savant, comme on découvre un nid, cherchant les œufs Tes doigts se font légers et d’à-coups insistants. Je découvre mes formes aux allures du toucher.
Je bats de mon désir et ruisselle à tes doigts.
Ta bouche avide et légère s'abreuve de mes émois, je caresse ta crinière, y enfonce mes doigts et tu sens à ta tête ce que mon ventre dit bas.
Je ne peux plus attendre ! Et plus je me débats, et mieux tu me tiens à plat de tes deux mains puissantes.
Viens, je te dis, viens… et je suis suppliante.
Viens. Je n'en puis plus, mon amour devient haine à l'attente !
Je t'accueille, souveraine et tout mon corps vibre de ce joyeux festin. Mon désir avait faim.
Tu taraudes mon ventre en de doux mouvements.
Mes cuisses enserrent ton torse et ton poids me dévore.
Me voilà empaler comme un papillon mort, mais qui vivrait quand même, pour mieux mourir encore…
Nous allons à ce rythme un bon moment quand même, nous arrêtant souvent pour murmurer " je t'aime ".
Je m'allège parfois te mettant sur le dos.
Tes doigts à mes cuisses s'enfoncent, je sais que tu es prêt, cette fois je renonce.
Je vrille sur ton vît, et ton sexe durci m'arrache des clameurs quand nous jouissons en chœur.
A partir de lundi, je vis de carottes et de bouillon
A partir de lundi, je dis adieu au mille-feuilles
Je vire au languide, à l'éthérée
Et les gens me demanderont si c'est bien moi cette femme
Je compte toute calorie, du yaourth
A la pastille de menthe, de la branche de céleri, à la rondelle de poivron
A partir de lundi
A partir de lundi, je joggerais tous les matins
Après mes flexions, mes pompes et mes abdos
Mes récompenses que je comptais en lasagnes
Je les trouverais le jour où je m'habillerais en 38
Je me détournerais des plaisirs infantiles, comme les carambars
Pour savourer le chant des oiseaux et le parfum d'une rose
A partir de lundi
A partir de lundi, je tiendrais tête aux confiseries
et tout, hors un oeuf dur, me paraîtra indigeste
Je verrais disparaître le gras de mes cuisses... et le flasque de mes bras
Mes joues se creuseront, mes côtes pointeront
Et l'os de mon pubis émergera pour la première fois
En hommage à ma totale abstinence
A partir de lundi
Mais mardi, une amie est venue prendre le thé, en apportant un cake maison
Et mercredi, j'ai du stopper le jogging... à cause de mon dos
Jeudi j'ai lu dans un journal que le jaune d'oeuf m'encrassait les artères, et me menait à l'infarctus
Vendredi on dînait chez les Toumoux... elle met de la crème partout... et fait la tête si on n'en reprend pas
Samedi soir, on amenait les enfants à la fête, j'ai demandé un Vittel mais il n'y avait que du coca
Dimanche mon estomac rampait sur ma ceinture
Et pleine haine pour moi-même... j'ai pleuré à pleines chips
Mais je refuserais de croquer ne serait ce qu'une seule frite...
A partir de lundi
A partir de lundi, je dis adieu au mille-feuilles
Je vire au languide, à l'éthérée
Et les gens me demanderont si c'est bien moi cette femme
Je compte toute calorie, du yaourth
A la pastille de menthe, de la branche de céleri, à la rondelle de poivron
A partir de lundi
A partir de lundi, je joggerais tous les matins
Après mes flexions, mes pompes et mes abdos
Mes récompenses que je comptais en lasagnes
Je les trouverais le jour où je m'habillerais en 38
Je me détournerais des plaisirs infantiles, comme les carambars
Pour savourer le chant des oiseaux et le parfum d'une rose
A partir de lundi
A partir de lundi, je tiendrais tête aux confiseries
et tout, hors un oeuf dur, me paraîtra indigeste
Je verrais disparaître le gras de mes cuisses... et le flasque de mes bras
Mes joues se creuseront, mes côtes pointeront
Et l'os de mon pubis émergera pour la première fois
En hommage à ma totale abstinence
A partir de lundi
Mais mardi, une amie est venue prendre le thé, en apportant un cake maison
Et mercredi, j'ai du stopper le jogging... à cause de mon dos
Jeudi j'ai lu dans un journal que le jaune d'oeuf m'encrassait les artères, et me menait à l'infarctus
Vendredi on dînait chez les Toumoux... elle met de la crème partout... et fait la tête si on n'en reprend pas
Samedi soir, on amenait les enfants à la fête, j'ai demandé un Vittel mais il n'y avait que du coca
Dimanche mon estomac rampait sur ma ceinture
Et pleine haine pour moi-même... j'ai pleuré à pleines chips
Mais je refuserais de croquer ne serait ce qu'une seule frite...
A partir de lundi
Je me croyais malin car j’étais un valide
Valide avec un U pourtant je n’étais rien
Car lorsque je l’ai vu, elle était invalide
Valide avec un I, elle était tout, moi rien.
Je me sentais petit en la regardant faire
Pour une tache à faire, j’étais un vrai looser
Elle n’hésitait jamais car elle savait tout faire
Sur terre comme sur mer elle n’était que leader.
Près d’elle j’ai appris, la vie est un combat
Qu’il convient de gagner avant de l’engager
Avec elle on avance sans faire trop de débats
Ou alors c’est après que l’on peut deviser.
Quand l’enjeu est atteint, le défi relevé,
Elle vous dit : c’est gagné, allons nous reposer.
J’ai une pensée plus qu’affectueuse pour mon amie Joëlle notre Yaourt que vous connaissez tous elle est train de se battre contre une ennemie pas facile à lire la météo, afin de pouvoir réaliser son troisième défi un peu comme la quadrature du cercle je sais qu’elle va y arriver on pourra bientôt lire dans la presse elle a réussi son défi « le Sterenn Armor » , parce qu’avec elle, il ne peut pas y avoir d’échec.
Bon vent mon joli Yaourt , j’ai écris quelques mots, quelques vers pour te rendre hommage.